L’Afrique continue de tracer sa route dans l’univers de la blockchain, et StarkWare vient de donner un coup d’accélérateur avec un fonds de 4 millions de dollars dédié aux startups du continent. L’objectif ? Soutenir six à huit projets par an avec des subventions, des investissements et un programme d’accompagnement.
Un fonds taillé pour les bâtisseurs de la blockchain
Derrière ce fonds, on retrouve l’entrepreneur marocain Kheireddine Kamal, qui souhaite identifier les projets les plus prometteurs et leur fournir les ressources nécessaires pour se développer. Les startups éligibles doivent déjà être structurées, avec une équipe combinant compétences techniques et vision stratégique. L’objectif est clair : propulser des équipes de petite taille (un à cinq membres) vers des solutions blockchain innovantes et concrètes sur Starknet.
Les financements proposés s’adaptent à la maturité des projets : jusqu’à 150 000 dollars en subventions pour ceux en phase de validation, et jusqu’à 500 000 dollars en investissement pour ceux déjà avancés, avec une prise de participation. Au-delà du soutien financier, StarkWare met également à disposition un réseau d’experts, un mentorat structuré et un accélérateur de 12 mois pour accompagner les startups vers une autonomie durable.
Ce fonds arrive à un moment où l’accès au capital pour les projets blockchain africains devient un enjeu stratégique. Alors que les investissements mondiaux dans la blockchain ont connu un net recul, l’intérêt pour les initiatives africaines ne cesse de croître. Avec des programmes comme celui de StarkWare, les startups locales trouvent de nouvelles opportunités pour transformer leurs idées en solutions viables.
Crypto Africa : un écosystème qui résiste et innove
Alors que le financement des startups blockchain a chuté de 64 % au niveau mondial en 2023, l’Afrique se démarque avec une baisse bien plus modérée de 9 % au premier semestre 2024. Cette solidité s’explique par une adoption croissante des technologies décentralisées, répondant aux défis locaux, notamment en finance et en identité numérique.
Aujourd’hui, la blockchain capte 6,4 % des investissements en capital-risque en Afrique et représente 12,5 % des transactions venture. Ces chiffres confirment que la blockchain n’est plus un simple effet de mode, mais un véritable moteur de transformation économique sur le continent.
Parallèlement, le secteur de la fintech africaine connaît une montée en puissance impressionnante. D’après McKinsey, ses revenus devraient bondir de 10 milliards de dollars en 2023 à 47 milliards d’ici 2028, portés par l’essor des paiements mobiles et des services numériques. Avec des initiatives comme celle de StarkWare, l’Afrique s’affirme comme un acteur clé de l’innovation blockchain à l’échelle mondiale.
Morale de l’histoire : à projet blockchain vaillant, rien d’impossible !
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