Partout en France, des commerçants acceptent les paiements en Bitcoin. Cependant, en Bretagne, on va plus loin et on pourrait même détrôner Paris en terme d’audace.
En Bretagne, la crypto se démocratise
Depuis le début de l’année, les initiatives visant à accélérer l’adoption du Bitcoin se multiplient en France. Alors que Limoges réfléchit à rejoindre le mouvement, on parle peu de la situation en Bretagne. Et pourtant, ce pourrait être la région la plus ouverte à la crypto après le secteur parisien !
C’est, du moins, ce que nous rappelle une récente enquête de France 3 Bretagne. Selon elle, les commerçants y sont de plus en plus nombreux à accepter les paiements en crypto mais pas seulement.
Cette fois-ci, exit l’achat dans les grandes surfaces et dans les magasins ! Dans l’ancienne Armorique, les services aux particuliers participent aussi au mouvement. Boulangeries, pizzerias et même une osthéopathe ainsi qu’un notaire encaissent la petite pièce orange. Ce, souvent, grâce à un système de QR Code qui convertit automatiquement les jetons en argent, à l’instar de Lyzi.
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Mais pour démocratiser la crypto, il ne suffit pas de simplement la proposer. A l’instar du tout nouvel Institut National de Bitcoin (INBi) qui a ouvert ses portes, Saint-Malo héberge la communauté Breizh Bitcoin qui entend bien éduquer la population aux bonnes pratiques et enseigner les bases aux débutants.
Une adoption encore marginale
Avec des villes entières qui permettent de payer en Bitcoin, on peut se dire que la première crypto du secteur commence à se faire une place dans la population, non ? Eh bien pas du tout ! Si tout roule à Cannes, il n’en va pas de même pour les magasins et prestataires de services de la première heure, qui parfois même ont ouvert la voie il y a dix ans.
Comme le rapporte Libération, la population était curieuse les premières années mais désormais, elle est moins encline à dépenser ses précieux BTC au quotidien. Les cryptomonnaies sont devenues un investissement sur le long terme et les gens préfèrent faire fructifier leur argent grâce à la spéculation.
Le phénomène s’est même accéléré avec les dernières annonces des Etats-Unis. On peut donc se dire que, loin des intentions premières de Satoshi Nakamoto, l’industrie a peut-être raté quelque chose…
La morale de l’histoire : l’agrément de la raison ne suffit pas pour l’adoption du Bitcoin. Il faut aussi l’adhésion du coeur.
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