Depuis hier, on peut payer en crypto dans les transports en commun Toulousains, à condition d’être bien équipé…
Tisséo dit oui à la crypto
Pendant que les hommes politiques débattent d’une possible réserve Bitcoin française, les grandes villes continuent de favoriser la crypto. Cette semaine, c’est Toulouse qui rejoint le mouvement avec une initiative un peu particulière.
Depuis hier, les usagers du réseau Tisséo peuvent désormais régler leurs billets transport en cryptomonnaies, que ce soit en Bitcoin, Ethereum, en altcoins mais aussi en stablecoins. Et ce, pour utiliser le métro de Toulouse ou ses bus. Cette initiative fait de la municipalité la première ville d’Europe à proposer un tel service dans ses transports en commun.
C’est une première ! #Toulouse est la première ville d'Europe à permettre les paiements en cryptomonnaies pour acheter des tickets de transport !
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) March 17, 2025
A partir d’aujourd’hui, les voyageurs du métro Tisséo peuvent régler leur trajet en Bitcoin, Ethereum, ou en altcoins.
Après la… https://t.co/AcPPeGBa5k
La proposition survient alors que l’entreprise va faire disparaître le ticket papier à partir de la fin du mois, pour ensuite le rendre complètement caduc le 31 mai prochain. Pour en profiter, il faudra s’équiper d’un smartphone Android, se rendre sur l’application Tisséo, choisir un titre et le payer en crypto. Le tout pour être renvoyé sur Binance et effectuer le paiement par son intermédiaire.
Vous l’aurez donc compris : payer en crypto n’est encore qu’une expérimentation qui demande un matériel particulier et un compte Binance. De même, seuls certains titres de transport sont concernés : le ticket 10 déplacements, le ticket planète, le ticket événement et l’abonnement 31 jours. Et quid des impôts, pour qui chaque achat est considéré comme une transaction imposable ? Cela sent le casse-tête lors de la déclaration…

Une utilisation pour toujours plus de services
L’adoption des cryptomonnaies pour les paiements quotidiens s’accélère partout en France. Alors que Toulouse fait figure de pionnière avec son métro, d’autres services ont déjà pris le pli.
Tandis que le groupe Partouche autorise les paiements crypto dans ses 42 casinos français, les commerçants cannois engagent leurs clients à payer en Bitcoin. Quant à la Bretagne, elle obtient la palme d’or avec plus de services concernés que nulle part ailleurs, allant des biens et services aux professions libérales.
La morale de l’histoire : lorsque la marée monte, tous les bateaux de la crypto s’élèvent.
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