L’ADAN dévoile sa dernière étude sur la crypto française. Résultat : la population est désormais prête à inclure l’industrie dans son quotidien.
Le contexte :
Chaque année, l’Association pour le Développement des Actifs Numériques (ADAN) publie une étude qui analyse l’adoption des crypto par le grand public ainsi que les défis et opportunités rencontrés par les entreprises du secteur. Le document offre un aperçu détaillé de l’évolution de l’industrie.
La France veut la crypto… à sa façon
La firme française The Blockchain Group cherche à investir toujours plus dans Bitcoin cette année ? Il semblerait qu’elle ne soit pas la seule : les particuliers ont eux aussi le projet de remplir leur portefeuille si l’on en croit la dernière étude de l’ADAN.
L’organisation dévoile cette semaine la quatrième édition de son étude Web3 et crypto en France et en Europe. Celle-ci révèle que, côté adoption, il n’y a pas beaucoup de soucis à se faire. Sur environ 2000 répondants, un tiers envisagerait d’acquérir de la crypto en 2025.
🚀 Restitution de l'étude annuelle Adan sur le Web3 et les crypto en France et en Europe 🇫🇷 🇪🇺
— Adan (@adan_asso) March 17, 2025
Rejoignez-nous le 10 avril au Ministère de l'@Economie_Gouv en compagnie de Madame la Ministre @ClaraChappaz pour la présentation de notre étude annuelle, réalisée en partenariat avec… pic.twitter.com/6Khrq2rE81
On estime ainsi que 10 % des Français détiennent des crypto-actifs, contre 12 % l’année précédente. Une légère baisse par rapport aux années précédentes et aux autres pays européens, mais qui marque une phase de maturation après trois années consécutives de progression.
Et s’il y a bien un secteur qui met le pied à l’étrier des français, ce sont les paiements crypto. Selon l’étude, un répondant sur quatre se déclare favorable à leur développement et 79 % des détenteurs actuels souhaiteraient les voir se démocratiser. Pas étonnant, alors, que des villes telles que Toulouse ou même Cannes mettent les bouchées doubles en ce sens. Il s’agit également d’un beau signe que la population est prête non plus à uniquement spéculer sur les jetons mais à les intégrer dans sa vie quotidienne.

Un développement européen à suivre
Il n’y a pas qu’en France que la crypto gagne du terrain. Partout en Europe, les sociétés se développent et d’autres, comme Bpifrance ou Revolut multiplient leurs initiatives. Selon l’ADAN, les entreprises du secteur auraient levé 2,1 milliards d’euros en 2024, soit 21% des financements mondiaux. C’est deux fois moins, toutefois, qu’aux Etats-Unis.
L’industrie du Vieux Continent se trouve donc à la croisée des chemins, à l’heure où le patriotisme européen émerge en réaction à la politique de Donald Trump. A l’heure où le pays de l’Oncle Sam veut être le royaume de la crypto et adopte une stratégie assumée de soutien aux tokens made in USA, il est bon de se demander comment les choses vont évoluer en Europe. Car l’industrie, comme tant d’autres, pourrait devenir une terre de concurrence et même de conflits.
Et si, vous aussi, vous souhaitez participer au mouvement de souveraineté numérique européenne, pourquoi ne pas déjà vous tourner vers des crypto made in France ?
La morale de l’histoire : il est plus facile à la crypto française de nager quand la population lui tient le menton.
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