Et si nous étions la génération qui mettrait fin à la précarité pour toujours ? Un monde où, dès sa naissance, chaque être humain disposerait d’un revenu suffisant pour vivre dignement, étudier, créer, soigner, voyager… sans jamais craindre de manquer. Ce n’est plus un rêve irréalisable : c’est un horizon concret, et l’intelligence artificielle (IA) pourrait en être le moteur.
De la Silicon Valley aux laboratoires de recherche, les leaders technologiques les plus influents ne parlent plus de savoir si nous aurons un revenu universel financé par l’IA, mais quand ?
Et les signaux sont clairs : la révolution est en marche.
1. Quand la Silicon Valley prépare la fin de la précarité
Sam Altman – L’architecte d’un futur abondant
Sam Altman, CEO d’OpenAI, n’a jamais caché son ambition : utiliser les gains colossaux de productivité générés par l’IA pour financer un revenu universel.
Son projet pilote, de 1 000 $ par mois versés à 1 000 personnes sur plusieurs années, n’était qu’un début. Les résultats parlent d’eux-mêmes : baisse du stress, meilleure santé, plus de temps consacré à la famille et aux projets personnels.
Et Altman voit grand. Selon ses projections, d’ici une décennie, l’IA pourrait générer plus de 13 000 $ par an et par adulte simplement par la redistribution de ses gains. Il imagine même un “universal basic compute”, où chacun recevrait une part de puissance de calcul IA comme une ressource publique.
Elon Musk et Vinod Khosla – La vision partagée
Elon Musk, visionnaire controversé mais incontournable, annonce déjà l’ère du “revenu universel élevé” rendu possible par l’IA.
Pour Vinod Khosla, autre figure majeure de la tech, 80 % des emplois actuels pourraient être assurés par des systèmes intelligents, laissant aux humains la liberté de créer et d’innover, financés par un UBI massif.
Des initiatives déjà en marche
Y Combinator, incubateur phare, a expérimenté des allocations mensuelles sur plusieurs années. Les fondations comme l’Economic Security Project multiplient les tests grandeur nature.
Chaque expérience alimente une certitude : donner un revenu de base ne tue pas la motivation, au contraire – cela libère l’énergie humaine.
2. Pourquoi l’IA rend l’UBI inévitable
Une machine à créer de la valeur
L’IA n’est pas qu’une technologie : c’est un multiplicateur de richesse.
Avec la prochaine génération d’IA générale (AGI), la productivité pourrait être multipliée par 5 ou 6. Cela signifie que la même quantité de biens et services pourrait être produite avec beaucoup moins de travail humain… ou infiniment plus, avec le même effort.
Un changement de paradigme économique
Grâce à une fiscalité adaptée, capter ne serait-ce que 20 à 30 % des richesses générées par les IA permettrait de financer un revenu de base conséquent pour chaque citoyen. Plus besoin de choisir entre travailler pour survivre ou se consacrer à ses passions : chacun pourra contribuer à sa manière.
Une nouvelle liberté humaine
Le revenu universel financé par l’IA ne serait pas une aide sociale, mais un dividende de civilisation : la part qui revient à chacun dans une économie où l’intelligence et l’innovation ne sont plus rares.
3. Calendrier réaliste et étapes clés
- Dès 2030 : premiers programmes nationaux financés partiellement par l’IA.
- 2035 : adoption globale dans les pays pionniers (Scandinavie, Canada, Corée du Sud).
- 2040 : UBI universel couvrant toute la population dans les économies avancées.
- 2050 : “retraite à la naissance” – un revenu garanti à vie, dès le premier jour.
Ces prévisions ne relèvent plus de la science-fiction : elles se basent sur la vitesse actuelle des avancées technologiques et sur la montée en puissance des débats politiques autour de la redistribution des bénéfices de l’IA.
4. Les bénéficiaires : toute l’humanité
Une couverture totale
Chaque nouveau-né pourrait recevoir son premier versement avant même de quitter la maternité.
Les travailleurs, les retraités, les étudiants : tous bénéficieraient de ce socle, garantissant sécurité et dignité.
Des effets en cascade
- Santé publique améliorée : moins de stress, meilleure alimentation, plus d’accès aux soins.
- Créativité décuplée : explosion de projets artistiques, scientifiques et entrepreneuriaux.
- Économie locale renforcée : un revenu stable injecté chaque mois dans la consommation.
5. Et si c’était plus qu’un revenu ?
À long terme, ce revenu universel pourrait devenir la pierre angulaire d’une société post-travail.
Nous entrerions dans une ère où l’IA travaillerait pour nous, et où notre temps serait dédié à l’apprentissage, à la création et à l’épanouissement.
Un monde où la richesse collective ne serait pas accaparée par quelques entreprises, mais partagée entre tous.
Une utopie à portée de main
Ce que certains considèrent encore comme un rêve naïf est en réalité un projet en cours de construction.
Les plus grands esprits et investisseurs de la Silicon Valley travaillent déjà à en poser les fondations.
Avec la bonne combinaison de technologie, de vision politique et de courage collectif, nous pourrions voir naître, d’ici une génération, un monde où la pauvreté appartient au passé et où chaque humain est libre dès le premier souffle.
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