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La Russie pourrait accepter Bitcoin contre du pétrole et du gaz

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Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Le président de la commission d'Etat de l'énergie russe, Pavel Zavalny, a évoqué la possibilité d'accepter l'exportation de pétrole et de gaz contre du Bitcoin.
  • Alors que le pays est épinglé par les sanctions, Bitcoin peut sembler diabolisé par l'Occident et loué par les pays en guerre.
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Alors que les sanctions économiques suite à la guerre en Ukraine obligent certains à se tourner vers les cryptomonnaies, la Russie pourrait accepter que les autres pays utilisent Bitcoin pour lui acheter du pétrole et du gaz.

Du Bitcoin pour payer des ressources… ou presque

Depuis l’invasion de l’Ukraine et l’avènement des sanctions économiques à l’encontre de la Russie, les pénuries sont nombreuses à travers le monde. Le système bancaire, qui a désormais banni la Russie de son circuit international, l’oblige à trouver d’autres alternatives. Petit hic cependant : la Russie tire une bonne partie de ses revenus de l’exportation de ses ressources, tandis que le monde a besoin de ces dernières. Il a donc fallu se pencher sur le problème pour régler la question.

Selon le journal russe RBC, le président de la commission d’Etat de l’énergie, Pavel Zavalny, a donné une conférence de presse cette semaine pour donner son avis sur la situation. Pour lui, le problème peut aisément être contourné en acceptant l’achat de pétrole ou de gaz contre du Bitcoin.

“Nous proposons depuis longtemps à la Chine de passer aux règlements en monnaies nationales contre le rouble et le yuan. Avec la Turquie, ce sera la lire et le rouble. L’ensemble des devises peut être différent, et c’est une pratique normale. S’il y a des bitcoins, nous échangerons des bitcoins.”

Attention néanmoins, car l’achat par le biais du Bitcoin n’est proposé qu’aux pays “alliés” de la Russie, c’est-à-dire la Chine ou la Turquie qui font partie des premiers partenaires de la Russie concernant l’exportation, en plus de mener une politique favorable à la terre des Tsars. Une alliance tripartite et parfois dépendante que la Russie doit donc continuer d’alimenter.

Quant aux autres pays, ils devront se contenter de payer en or ou en roubles s’ils souhaitent acquérir les précieuses richesses du plus grand territoire du monde. Pas d’autre option pour l’Europe et la France, donc, où nous devrons encore négocier pour faire baisser le prix de l’essence.

Autre avertissement : loin d’avoir décidé d’adopter définitivement le Bitcoin, Pavel Zavalny ne fait, pour l’instant, qu’une proposition ! La possibilité d’utiliser des cryptomonnaies n’est donc pas actée pour le moment et il se peut donc qu’elle ne soit jamais mise en place.

Les cryptomonnaies à cheval sur deux camps

Privée du système bancaire internationale, la population russe n’a pas hésité à se tourner vers les cryptomonnaies qui, elles, n’ont pas été actrices des innombrables sanctions qui ont pu sur le pays au lendemain de la guerre. Une situation qui n’a pas échappé à Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne. Connue pour son opinion très franche et plutôt négative des cryptomonnaies, elle a récemment déclaré que l’utilisation de Bitcoin par la Russie représentait un danger en regard des sanctions déjà mises en place. Quelques temps avant, le G7 avait déjà mis le problème en avant.

Cependant, malgré toutes ces spéculations, force est de constater que Bitcoin peut devenir un recours très utile pour les populations et même pour les gouvernements qui seraient amenés à négocier avec. Alors que certains s’en servent pour se rémunérer après avoir perdu leur travail, que d’autres sont payés par ce biais ou que les richesses sont achetées avec des monnaies numériques, les cryptomonnaies sont tiraillées entre les désirs de l’OTAN et l’aide qu’elle apporte véritablement à la population. Bitcoin sera-t-il diabolisé ou loué pour son existence dans l’avenir ? Seul le temps nous le dira.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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