La Zambie pourrait bientôt constituer un axe de développement des entreprises et des initiatives, technologique si toutefois le gouvernement crée les incitations nécessaires à sa réalisation. Vitalik Buterin y manifeste déjà son soutien.
Technologie : nouveau levier du développement au Zambie
Ce pays d’Afrique est sur le point de se décider sur son avenir en choisissant de s’engager avec les nouvelles technologies, ce soutenant les aspirations de ses entrepreneurs, ou bien de continuer avec l’extraction du cuivre pour laquelle la nation est très connue. Des acteurs de la Fintech et d’autres domaines ont prévu de mettre sur pied une conférence d’ici le mois de mai afin d’engager des pourparlers avec le gouvernement pour discuter d’un cadre réglementaire et commercial qui serait accueillant pour les investisseurs.
Des propositions politiques y seront soumises dans le but de favoriser l’émergence de ces initiatives. Même si le fondateur d’Ethereum soutient l’idée, c’est à la politique de mettre en place les conditions sur le terrain. Le fils du ministre des Finances de Zambie, Mwiya Musokotwane, qui est lui aussi dans la partie, en a compris toute l’importance. Il a déclaré :
« Si la politique ne répond pas vraiment aux attentes des gens, personne ne sera là. »
Un première réunion entre le président zambien Hakainde Hichilema et Vitalik Buterin avait déjà eu lieu en début d’année, mais on est encore bien loin des mesures qui doivent être prises. La prochaine conférence devrait renforcer les bases et soumettre des suggestions pour faire affluer les investisseurs dans le pays.
Le cadre réglementaire doit être au rendez-vous
L’Afrique est un marché en pleine croissance et rempli de potentialité. Les nombreux problèmes structurels auxquels le continent fait face, comme l’inclusion financière, attire de plus en plus l’attention des investisseurs étrangers qui souhaitent se joindre aux initiatives locales. FTX et AZA Finance se sont engagés dans la Web3 et Binance a récemment sponsorisé la Coupe d’Afrique des nations. Mais peu importe l’engouement, tout repose en grande partie sur la législation. Car la réglementation a le don d’attirer ou de repousser les initiatives.
Un parfait exemple est le cas de la Chine qui avait fait fuir les mineurs au profit des Etats Unis quand il a déclaré la guerre aux cryptos. Une bonne réglementation peut constituer un bon levier pour agir comme un catalyseur et favoriser la prise de mesures devant aider à accroître l’innovation. Il faut certes protéger les consommateurs mais les investisseurs ont eux aussi besoin d’un climat propice et ne pas avoir certaines exigences qui entraverait leur épanouissement. La technologie et la réglementation peuvent marcher de pair, il suffit juste de trouver la bonne formule.
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