L’inclusion des femmes est l’une des préoccupations de Binance pour que les discriminations de genre ne s’installent pas au sein de la technologie blockchain. L’exchange commence en Afrique, où les problèmes structurels empêchent bon nombre d’entre elles à avoir accès aux services financiers.
Un déséquilibre bien trop important
La sous représentativité des femmes dans la technologie est frappante et ceci s’étire jusque dans l’écosystème blockchain. Le rapport produit par Binance sur l’utilisation des cryptos dans le monde en 2021 a montré clairement le fossé entre les deux sexes. En effet, ce rapport souligne une présence équivalente à seulement 5% dans l’industrie, Business Insider précise qu’elles ne sont que 15% à trader du Bitcoin. Binance affirme prendre à cœur la situation actuelle, et décide de réduire l’écart.
Après avoir donné aux femmes kényanes la possibilité de gagner leur vie via le projet MamaToTheRescue, Binance introduit les nigérianes à la décentralisation. La société a donc lancé le bootcamp qui s’étend sur 8 semaines pour leur permettre d’apprendre les bases de la blockchain, ses applications dans le monde actuel ainsi que les possibilités de carrière qui s’offrent à elles. L’événement se déroule au local de la Utiva Hive au Nigeria.
Quelques figures féminines africaines dans la blockchain
De 2012 à 2018, il n’y a eu qu’une seule entreprise à avoir une équipe dirigeante composée uniquement de femmes sur plus de 300 entreprises créées, et moins de 10% de ces entreprises avaient une équipe de fondateurs mixtes.
Voici trois des africaines qui s’évertuent à s’impliquer dans la blockchain pour aider à réduire la disparité entre les sexes.
Damilola Odufuwa
Cette jeune nigériane est la responsable mondiale de communication produit de Binance et a cofondé Coalition Féministe pour mieux apporter son aide aux femmes. Elle dévoile sa pensée par ces mots :
“J’ai toujours été passionnée par l’inclusion financière des femmes. J’ai été conquise dès que j’ai réalisé l’impact que la crypto et la technologie blockchain pouvaient avoir sur les droits des femmes.”
Avocate et spécialiste de la cybersécurité depuis plus d’une quinzaine d’années, Olayinka Odeniran est la cofondatrice du Black Women Blockchain Council, qui se veut d’intégrer beaucoup plus de femmes dans la cryptosphère. Elle est aussi une des fondatrices de PlusTou, une entreprise déployée sur la blockchain.
Elle est la présidente du South African Financial Blockchain Consortium, et aussi responsable de la Blockchain pour le Standard Bank Group. Il s’agit d’un poste à haute responsabilité qui lui confère le pouvoir de décisions sur près de 16 pays d’Afrique.
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