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Vitalik Buterin se soulève contre les frais de transaction ETH

2 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • Vitalik Buterin montre son mécontentement concernant le prix des frais de transaction ETH sur Twitter.
  • Les frais de transaction représentent un véritable problème pour la crypto sphère et la solution proposée par Vitalik Buterin reste discutable.
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Parfois, le propre coin que l’on a créé prend une direction qui ne nous réjouit pas. Vitalik Buterin en fait actuellement les frais et il le fait savoir.

Vitalik Buterin tape du poing sur la table

La décongestion de la blockchain Ethereum et la création de coins de seconde couche ont permis à ces derniers de faire bénéficier de frais de transaction plutôt bas à leurs utilisateurs. Néanmoins, depuis quelques temps, la blockchain ETH souffre de frais plutôt élevés suite au succès de la collection de NFT Otherdeed. Alors que les ventes se sont concentrées sur quelques heures, certains investisseurs ont dû débourser plus de 10 000 dollars pour pouvoir obtenir leur précieux jeton non fongible.

Le phénomène était temporaire et les frais sont redevenus abordables dans les deux couches d’Ethereum. Néanmoins, selon Vitalik Buterin, ce n’est pas assez. Le créateur d’Ethereum, qui se dresse comme la figure de l’évolution de la crypto sphère grâce à la Proof-of-Stake entre autres, désire ardemment faire de l’ETH une monnaie généralisée. Un objectif qu’il n’atteindra jamais tant que les frais seront élevés. La solution ? Plafonner ces derniers à 0,05 dollars maximum.

Alors que le passionné de crypto Ryan Sean Adams se réjouissait des frais de transaction peu onéreux liés à certaines monnaies de seconde couche, Vitalik Buterin est intervenu pour donner son avis.

Source : compte Twitter de Ryan Sean Adams

Les frais de transaction d’ETH, une épine dans le pied des cryptomonnaies

Les cryptomonnaies les plus populaires, telles que Bitcoin et Ethereum, ont connu plusieurs pics de frais de transaction au cours de leur histoire. Les frais peuvent également baisser pour diverses raisons. Un changement dans le réseau ou une baisse du nombre de transactions à la journée peuvent s’avérer très avantageux pour les utilisateurs et autres traders.

Néanmoins, lorsque le prix augmente à grande vitesse, l’acquisition d’un NFT ou de quelques coins peut vite devenir un véritable trou dans la poche de l’investisseur. La discrétion de ce dernier est alors de mise et il lui revient de ne pas acheter d’actif numérique sans en connaître les conséquences (possibilité de revente ultérieure, volatilité, piratage). Quant aux microtransactions, elles deviennent impossibles tant que le coût des frais de transfert reste supérieur au montant envoyé. Or, c’est parfois par ce biais que les utilisateurs plongent dans l’industrie pour la première fois.

Afin de garder la blockchain abordable, de grandes figures de la crypto sphère se creusent la tête pour trouver des solutions. Bien que très honorable, la proposition de Vitalik Buterin serait, selon Investing, très difficile à mettre en place, d’autant plus que les frais varient d’une société à l’autre.

De plus en plus d’utilisateurs ont recours à des solutions dites Layer2. Dans ce cas, les transactions sont regroupées en dehors de la chaîne principale d’Ethereum pour être ensuite transférées sur la chaîne d’Ether en une seule transaction. Les frais baissent ainsi considérablement. Ainsi, les ETH peuvent être envoyés pour des prix allant de 0,02 à 0,85 dollar, selon le fournisseur de couche 2 choisi.

Extrait de l’article d’Investing

Une question se pose alors : si les frais de transaction sont plafonnés aux alentours de 0,05 $, ces dernières resteront-elles rentables pour tous les échanges ? Pour l’instant, aucune solution n’a été apportée. Il faudra peut-être attendre que l’industrie se développe davantage pour pouvoir espérer trouver de quoi rendre la cryptomonnaie abordable par tous les temps.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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