The Sandbox ne cesse d’évoluer pour offrir de nouvelles fonctionnalités. Récemment, la start-up française a commencé à explorer la réalité augmentée à travers un nouveau partenariat.
Les jetons non fongibles sont désormais manipulables
Décidément, The Sandbox est toujours à l’affut des nouveautés. Après son partenariat avec le groupe Slipknot et l’organisation d’un concours juridique, la start-up française se tourne du côté de ses NFT et les fait évoluer.
Néanmoins, pour pouvoir profiter de cette nouvelle fonctionnalité, ce n’est pas sur The Sandbox qu’il faudra se rendre mais sur OVER, un écosystème qui allie metaverse et réalité augmentée. Equipés d’un casque de réalité virtuelle ou d’un simple smartphone, les visiteurs peuvent désormais vivre des expériences immersives au sein des différentes parcelles du monde. Depuis avril dernier, les jetons non fongibles issus de The Sandbox y trouvent également leur place puisqu’ils sont désormais contrôlables à travers la réalité augmentée.
OVER est pleinement engagé dans l’interopérabilité multiplateforme activée par le Web3, et aujourd’hui nous faisons un pas en avant dans cette direction : permettre le contrôle des actifs en 3D à partir de n’importe quelle plateforme. Vous pouviez déjà visualiser et publier sur une géolocalisation spécifique tout NFT contenant du contenu et de l’animation 3D ou 2D sur OVER, mais aujourd’hui, vous pouvez également contrôler et « flex » ces actifs sur notre metaverse. Les premiers actifs que nous avons intégrés sont les actifs Sandbox ; en tant que propriétaire de NFT, vous pouvez désormais le contrôler sur OVER !
Extrait de l’annonce d’OVER concernant la portabilité des NFT
En d’autres termes : les NFT peuvent être apportés dans le metaverse d’OVER, être manipulés, exposés et même faire partie intégrante du monde réel. Le tout en ayant l’impression d’interagir avec eux en direct.
Le metaverse joue de plus en plus avec la frontière du réel
Si l’arrivée de la réalité augmentée dans le metaverse saura amuser les plus passionnés, il semblerait que l’influence du réel dans les mondes virtuelles devienne de plus en plus grandissante. Loin de son côté “jeu vidéo”, le metaverse souhaite devenir une véritable expérience immersive, avec l’objectif de pouvoir interagir avec les éléments comme dans la vraie vie.
Si l’on peut déjà y travailler et y étudier, les visiteurs les mieux équipés pourront bientôt ajouter le contact physique à la corde de leurs interactions. Loin du simple tchat, les avatars pourront peut-être se serrer la main et plus encore ! Certains font le pari de créer une réalité parallèle, avec les marques habituelles, sans avoir à sortir de chez soi.
De quoi faire frissonner certaines entreprises, telles que Meta, qui avance à contre courant et réfute pour l’instant l’idée de créer un metaverse nécessitant la réalité augmentée pour pouvoir être visité. C’est un nouveau conflit qui se déroule au sein des sociétés créatrices de mondes virtuels, où le camp des amoureux de la technologie se heurte à celui des plus modérés qui souhaitent que le metaverse soit un élément parallèle et non un substitut de notre réalité.
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