Coinhouse vient de lever des fonds avec l’objectif de changer la vision de la crypto en France à l’aide de tous nouveaux services.
Une nouvelle “banque” numérique
L’avenir s’annonce radieux pour la société d’investissement crypto Coinhouse. Prétendante au titre de licorne française au même titre que Ledger avant elle, l’entreprise a récemment annoncé une levée de fonds de 40 millions d’euros.
La somme récoltée grâce à la participation d’investisseurs tels que le groupe Oddo BHF ou encore Raise Ventures, pourrait contribuer à faire connaître et grandir la crypto en France.
L’avenir des services financiers, des paiements et du web3 passera par le développement des cryptos, et donc inéluctablement par celui des acteurs tels que Coinhouse qui les rendent accessibles et utilisables par tous.
Nicolas Louvet, patron de Coinhouse, dans une publication sur les réseaux sociaux Twitter et LinkedIn
Coinhouse souhaite également profiter de l’occasion pour proposer de nouveaux services. En effet, la société d’investissement continue sur sa lancée pour se donner davantage l’image d’une banque crypto.Ainsi, l’ouverture de toute une nouvelle série d’épargnes, de l’assurance vie à des placements de garantie, est au programme pour les mois à venir.
Selon Capital, l’entreprise pourrait également se lancer dans le business des cartes de crédit crypto. Néanmoins, malgré ce revirement apparent vers le système bancaire et contrairement à ce que l’on pourrait penser, Nicolas Louvet a souligné dans sa publication qu’il ne souhaitait pas faire de Coinhouse une “néo-banque” traditionnelle. De nouvelles initiatives pourraient donc être dévoilées très bientôt.
Les crypto-banques continuent de tâtonner en France
Si l’on assiste en ce moment à un tout nouveau regain d’intérêt pour la crypto en France, les services qui proposent de les utiliser restent encore très minoritaires. S’il est possible pour les utilisateurs de s’inscrire auprès d’établissements étrangers proposant des services crypto, tels que Revolut, les détenteurs français avancent encore sur un fil oscillant entre la crypto sphère et la banque traditionnelle.
Si une première banque française a récemment sauté le pas, les initiatives venant d’entreprises issues du système bancaire traditionnel restent rares. A contrario, les offres de sociétés totalement acquises à la crypto comme Coinhouse continuent de fleurir dans le pays. Cependant, l’ensemble reste très timide par rapport à l’étranger.
La Suisse, l’Allemagne ou encore l’Asie possèdent déjà une multitude d’entreprises licenciées et prêtes à offrir des services crypto à toute la population. La France a donc du chemin à parcourir si elle souhaite les rattraper, d’autant plus que des retards s’accumulent du côté de l’AMF.
Néanmoins, la récente accusation d’Anne Boden, fondatrice de la néo-banque américaine Starling, n’a fait que mettre le feu aux poudres auprès des banques qui combattent tant bien que mal l’utilisation de la crypto au sein de la population. L’entrepreneuse a en effet déclaré que les cryptomonnaies étaient une menace pour les systèmes de paiement, y compris auprès de Mastercard et Visa qui viennent d’ouvrir leur propre service crypto.
Beaucoup de portefeuilles crypto sont connectés directement aux systèmes de paiement. C’est une menace pour la sécurité de nos systèmes de paiement à travers le monde. L’industrie dans son ensemble doit vraiment être consciente des dangers que représentent les personnes utilisant le Bitcoin et les cryptomonnaies pour traiter les paiements frauduleux.
Déclaration d’Anne Boden lors d’une conférence à Amsterdam
De quoi faire réfléchir les banques, qui étudiaient l’éventuelle possibilité de mettre le pied à l’étrier en s’ouvrant aux cryptomonnaies à leur tour. Quant au flou des régulations, elles ne font que ralentir le développement des entreprises issues de l’industrie, qui ne savent pas encore à quelle sauce elles seront mangées une fois les premiers textes dévoilés.
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