Depuis l’effondrement de Terra, les autorités sud-coréennes n’ont pas cesser d’enquêter sur Do-Kwon et les autres membres de l’équipe de la Terraform Labs. Selon les médias du pays, elles viennent de placer une d’interdiction de départ sur les développeurs de la TFL.
Nouveau rebondissement dans le scandale de Terra (Luna). Alors qu’un rapport de la branche coréenne de Coindesk et de la firme de sécurité Blockchain Uppsala a montré l’implication directe de la TFL dans le crash de Luna, une récente décision prise par les autorités financières du pays incriminerait les développeurs de la cryptomonnaie.
Selon le journal coréen, JTBC, la brigade d’investigation des crimes financiers de Corée du Sud a émis un ordre d’interdiction de départ contre les anciens et actuels membres de l’équipe de la TerraForm Labs. Ces derniers devront rester dans le pays jusqu’à ce que les autorités terminent avec l’investigation sur le scandale autour de Terra.
Il semblerait que les concernés n’ont pas été informés directement par la brigade. Ils ont certainement appris, comme nous autres la mesure dans les médias du pays. Un développeur de Terra du nom de Daniel Hong a affirmé sur Twitter :
Aucun d’entre nous n’en a été informé ; quand je l’ai appris, le procureur sud-coréen m’a dit qu’en général, ils n’en avisent pas les gens parce qu’ils pourraient détruire des preuves et/ou quitter le pays avant.
Pour ce dernier, il est clair que lui et ses collègues ont été traités comme des “potentiels criminels”. Ainsi, Il a continué pour dire :
Traiter les personnes comme des criminels potentiels est absolument scandaleux et inacceptables. Je parie que tous ceux qui étaient prêts à coopérer ne veulent plus le faire après cette folie.
Un autre souci judiciaire pour Terra
Vendredi dernier, des citoyens américains ont déposé une plainte collective contre Do-Kwon devant un tribunal californien. Les sociétés Three Arrows Capital, Republic Capital, Tribe Capital, GSR Markets et Jump Crypto sont également concernés par ce recours en justice. En effet, les plaignants reprochent à ces entreprises d’avoir vendu des titres non-enregistrés mais aussi d’avoir menti sur la stabilité du stablecoin de l’écosystème.
Ceux qui ont intenté cette action en justice veulent que les entreprises leur restituent l’équivalent monétaire du prix auquel ils ont acheté le jeton Luna.
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