Face aux rumeurs d’une récession “imminente” dans les médias et les marchés, l’un des conseillers économiques de Joe Biden a déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche que la possibilité d’une récession pour les Etats-Unis était écartée en raison de divers facteurs internes à son économie.
La Maison Blanche a officiellement exclu tout scénario de récession possible pour les États-Unis. En effet, l’entité a fait valoir que, en plus d’une baisse des prix du pétrole, son marché du travail est plus que solide. Il pourra donc contribuer à la croissance économique des États-Unis même au cœur d’un scénario international difficile.
“À mesure que les prix de l’essence baissent, notre marché du travail où les familles en âge de travailler gagnent la majeure partie de leur revenu, demeure historiquement très solide. Les créations d’emplois continuent d’atteindre des niveaux historiquement élevés. L’emploi dans le secteur privé a dépassé son précédent sommet et le taux de chômage est de 3,6 % ; presque son niveau d’avant la pandémie”.
Ces propos constratant avant les rapports actuels ont été prononcées par Jared Bernstein, membre du conseil des conseillers économiques de la présidence de Joe Biden.
Selon lui, la crise des prix du pétrole est plus une “tendance” qu’un problème, attribuant la hausse aux facteurs de volatilité des marchés.
“Maintenant, nous savons qu’il s’agit d’un marché volatil ; c’est l’une des raisons pour lesquelles nous soulignons ici une tendance et non un problème. Mais si vous regardez la baisse d’environ 20 $ du prix du pétrole depuis le début du mois de juin, ainsi que la baisse du prix de l’essence, nous pensons qu’il est raisonnable de s’attendre à ce que d’avantage de stations-service baissent leurs prix en réponse à la baisse des coûts des intrants. Par conséquent, sauf perturbation imprévue du marché, les prix moyens passeront sous la barre des 4 dollars le litre dans un plus grand nombre de lieux au cours des prochaines semaines”.
Le marché du travail : le joker sous la manche des Etats-Unis
Selon Bernstein, les Américains ont non seulement l’avantage de compter sur un marché du travail historiquement fort derrière eux, mais beaucoup ont également des épargnes excédentaires ; ce qui contribue à stimuler la consommation, qui représente 70 % de l’économie.
Il conclut donc que l’économie peut encore rester saine sur la base de la consommation, du moins à court terme.
“Je pense que si vous regardez la force de l’économie actuelle, si vous examinez la force du marché du travail, ou la force des dépenses de consommation, je conclurais que là où nous en sommes actuellement, c’est encore solidement en expansion. “
Enfin, le responsable a ajouté “l’importance de prendre des mesures de soutien” aux économies familiales, afin de favoriser la croissance à long terme. Ce qui signifierait une augmentation possible des dépenses publiques.
“Je ne saurais trop insister sur l’importance, en cette période d’expansion économique, d’agir sur ces soutiens cruciaux pour les budgets familiaux et pour la croissance à long terme et la sécurité économique.”
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