Les meme coins de justice fleurissent sur le marché et font les millionnaires, sur fond de scandale et de débat éthique.
Avez-vous entendu parler des meme coins CHARLIE et IRYNA, qui attirent traders et baleines cette semaine ? Ceux-ci font le buzz sur le marché et sur les réseaux sociaux, en plein retour en grâce de leur catégorie. Toutefois, leur popularité divise les investisseurs et soulève un débat éthique majeur.
SponsoredDes meme coins opportunistes ?
Et pour cause, ceux-ci ont été lancés sur Solana immédiatement après la mort de l’activiste conservateur américain Charlie Kirk et de la réfugiée ukrainienne Iryna Zarutska.
Leur valorisation a explosé à un rythme fulgurant : le CHARLIE a atteint une capitalisation de 16 millions de dollars en moins d’une demi-heure tandis que IRYNA grimpait jusqu’à 30 millions de dollars.
Toutefois, ces hausses spectaculaires n’ont été que temporaires. Les prix se sont rapidement effondrés, révélant un schéma typique de rug pull, une pratique où les développeurs vendent massivement leurs parts après l’envolée initiale, laissant les investisseurs piégés.
Des figures reconnues de la communauté crypto, à l’image de Crypto Rug Muncher, ont qualifié ces initiatives de méprisables. Selon plusieurs analystes, les développeurs des deux projets seraient liés et auraient déjà empoché près de 2 millions de dollars en profitant du climat émotionnel entourant les tragédies.
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Une minorité de voix favorables
Malgré la vague d’indignation, certains traders affirment que posséder ces meme coins représente une manière de rendre hommage aux victimes. La communauté crypto a d’ailleurs mobilisé plus de 15 000 $ pour la famille d’Iryna Zarutska, tandis qu’une campagne GoFundMe a déjà dépassé les 200 000 $. Elon Musk lui-même a promis un don d’un million pour soutenir un projet artistique commémoratif en son honneur.
Cet épisode met en lumière l’ambiguïté des « tokens de justice ». Sont-ils des symboles de solidarité ou des instruments de spéculation masqués ? Pour nombre d’investisseurs, leur monétisation rapide démontre une exploitation opportuniste du deuil collectif. Pour d’autres, ils incarnent une nouvelle forme de militantisme numérique.
Au-delà des querelles, ces lancements traduisent une réalité : le secteur crypto peine encore à définir les limites entre innovation, éthique et profit. Tant que la spéculation primera sur la responsabilité, l’image du secteur restera éclaboussée par ce type d’affaires.
La morale de l’histoire : tous les meme coins qui brillent ne sont pas d’or.
