Le Centre Pompidou de Paris vient d’accueillir de curieux NFT pour enrichir sa collection. Est-ce la fin du musée tel que nous le connaissons ?
Le Centre Pompidou mord à l’hameçon des NFT
Depuis le début de l’année, les NFT ont plus que jamais de l’influence sur le marché et semblent revenir à la mode. Le phénomène est tel que les musées français se mettent à la page.
Dans un communiqué publié vendredi dernier, le Centre Pompidou de Paris a annoncé l’acquisition de 18 jetons non fongibles. Ces derniers, réalisés en majorité par des artistes français, concernent également une œuvre des créateurs de la célèbre collection Crypto Punks.
À travers cette initiative, le Centre Pompidou d’où vient la première institution artistique française à détenir des œuvres basées sur la blockchain. La démarche est simple : mettre en avant les nouveaux moyens de création, à l’heure où la dématérialisation est plus que jamais à la mode.
Si la crypto sphère est ravie, les plus conservateurs voient d’un mauvais œil l’arrivée de l’industrie dans un lieu de cette ampleur, alors que les NFT continuent de porter l’étiquette d’image spéculative. A cela, la direction du Centre Pompidou a une réponse toute simple : les œuvres d’art similaires existent depuis longtemps.
Ces derniers temps, le phénomène médiatique qui a accompagné l’engouement pour les NFT a pu donner l’impression que l’art numérique venait d’apparaître, alors qu’il existe depuis les années 1960, sous des formes alors très expérimentales et bien moins largement diffusées.
Extrait du communiqué du Centre Pompidou
Bientôt l’invasion dans les musées français ?
Après la NFT Factory, les établissements français pourraient peu à peu rejoindre le mouvement, pour des raisons diverses et variées.
Dans un premier temps et comme le souligne le communiqué du Centre Pompidou, les jetons non fongibles sont plus faciles à gérer pour les musées. Nécessitant peu d’entretien et étant parfois interactifs, ils peuvent également remplacer un tableau pendant sa restauration.
Un défi subsiste toutefois : la consommation d’électricité des NFT et le maintien de leur technologie à travers le temps. En attendant de trouver des solutions définitives, l’arrivée de la crypto au musée aura peut-être le mérite de faire revenir le jeune public dans ses salles.
La morale de l’histoire : les NFT sont désormais, sans conteste, des œuvres d’art.
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