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ChatGPT : L’opération censure est lancée !

2 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • Après la mise en garde d’Elon Musk et d’autres experts sur les effets incontrôlables de GPT4, le Think tank « The Center for AI and Digital Policy » va s’en prendre au créateur de l’outil, la société OpenAI.
  • Selon l’organisation, OpenAI n’a pas respecté les principes de la FTC des États-Unis sur le développement des logiciels d'informatique.
  • L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) appelle, de son côté, à l’implémentation d’un « cadre éthique mondial » pour les outils IA.
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Après la lettre ouverte d’Elon Musk et d’autres experts de la tech pour suspendre le développement de GPT4, un Think tank dédié à l’intelligence artificielle a déposé une plainte contre la société derrière l’outil pour avoir enfreint l’article 5 de la loi de la Commission fédérale du commerce des États-Unis.

Un Think Tank poursuit OpenAI

Le chouchou technologique de l’année ChatGPT connaît ses premières périodes de contestation depuis son lancement. Après la mise en garde d’Elon Musk et d’autres experts sur les effets incontrôlables de GPT4, le Think tank « The Center for AI and Digital Policy » va s’en prendre au créateur de l’outil, la société OpenAI.

Selon l’organisation, OpenAI n’aurait pas respecté les principes de la FTC (Commission fédérale du commerce) des États-Unis sur le développement des logiciels d’informatique. Le Think Tank pointe plus spécifiquement la violation de l’article 5 de la loi de la FTC qui aborde les pratiques trompeuses et déloyales. 

Dans un communiqué de presse, le président de l’association, Marc Rotenberg a déclaré : 

« La FTC est clairement chargée d’enquêter sur les pratiques commerciales déloyales et trompeuses et de les interdire. Nous pensons que la FTC devrait examiner de près OpenAI et GPT-4 ».

Récemment, la FTC a mis à jour sa loi pour intégrer les logiciels d’intelligence artificielle tels que ChatGPT. L’agence a prévenu les développeurs d’outils IA : « Vous devez connaître les risques et l’impact raisonnablement prévisibles de votre produit d’IA avant de le mettre sur le marché. En cas de problème, qu’il s’agisse d’un échec ou de résultats biaisés, vous ne pouvez pas vous contenter de rejeter la faute sur un tiers qui a développé la technologie ».

Dans le même ordre d’idée, l’Italie vient officiellement d’interdire l’application de ChatGPT. Ce, après avoir cité des préoccupations de protections de la vie privée.

L’arrêt du développement de ChatGPT n’est pas la solution 

Des instances internationales se sont exprimées sur le développement de l’intelligence artificielle.  L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) appelle à l’implémentation d’un « cadre éthique mondial » pour les outils IA. Par ailleurs, dans une publication sur Twitter, la La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a fait savoir

« @UNESCO appelle les pays à mettre en œuvre immédiatement et intégralement sa Recommandation sur l’#éthique de l’#AI. Ce cadre normatif mondial, adopté à l’unanimité par les 193 États membres de l’Organisation, offre toutes les garanties nécessaires. #ChatGPT ».

Cependant, beaucoup pense que l’arrêt du développement de ChatGPT ne sera pas la solution. Brian Armstrong, PDG de Coinbase, a pris clairement position contre ceux qui veulent la suspension des outils IA. Il a précisé sur son compte Twitter : « Comme pour de nombreuses technologies, il existe des dangers. Mais nous devrions continuer à aller de l’avant, car les avantages l’emportent sur les inconvénients. Ainsi, le marché des idées donne de meilleurs résultats que la planification centrale ». 

L’entrepreneur crypto a conclu par dire que : Ne laissez jamais la peur arrêter le progrès. D’ailleurs, méfiez-vous de ceux qui essaient de prendre le contrôle au sein d’une autorité centrale.

Morale de l’histoire : Peu importe ce qui arrivera, ChatGPT a déjà conquis le cœur des internautes. Personne ne pourra lui enlever l’amour du public.

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Samuel Cange
Samuel Cange est un rédacteur crypto expérimenté avec un master en économie de l'Université de Namur (Unamur). Il a commencé à travailler en tant que rédacteur crypto en 2020, ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance approfondie du marché des cryptomonnaies ainsi que de l'industrie de la blockchain en général. En dehors de son travail en tant que rédacteur, Samuel participe activement à la vulgarisation des cryptomonnaies sur les réseaux sociaux. Il possède un compte Facebook privé...
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