Alors que Twitter se désengage du code européen sur la désinformation, la France veut sévir et ce sera la crypto qui en paiera le prix.
Twitter ne sera bientôt plus le bienvenu en France
Vous en avez peut-être entendu parler : la direction de Twitter vient de se désengager du code européen concernant la désinformation. En refusant les règles établies par celui-ci, elle refuse de mettre un filtre à certains de ses utilisateurs controversés, de cacher certains contenus dangereux ou encore de bannir les publications de fake news.
Une initiative qui ne fait pas du tout plaisir à la France alors que le gouvernement est en pleine tentative d’assainir l’internet local. Interrogé à ce sujet, le ministre de la transition numérique Jean-Noël Barrot à annoncé que Twitter pourrait devoir faire face à de nombreuses sanctions à partir du 25 août prochain.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Selon le ministre, Twitter a deux mois pour changer d’avis. Après la date fatidique, le réseau social à l’oiseau bleu devra verser une amende. Enfin, s’il s’obstine encore, il sera tout simplement banni du territoire.
Mauvaise nouvelle pour la crypto française
Si Twitter venait à être interdit en France, toute l’industrie locale pourrait faire face à un certain nombre de problèmes. La crypto n’est pas aussi populaire en France que dans certains autres pays. Ainsi, elle doit donc parfois compter sur la publicité et la création d’une communauté sur les réseaux sociaux. Ce, afin de permettre l’émergence de nouveaux projets et trouver du financement.
Si la ⚖️ loi sur les influenceurs handicape déjà les principaux intéressés, les entreprises pourraient avoir grand mal à se faire connaître ou à passer des informations.
Mais ce n’est pas tout, puisque les investisseurs pourraient aussi en pâtir. Adieu le support technique par commentaire ou encore les annonces du 🤑 prochain Airdrop à ne pas louper !
Fondamentalement, il est probable que Twitter fasse marche arrière, sous peine de perdre de précieux utilisateurs et la part de marché qui va avec.
De plus, d’autres moyens de communication tel que Facebook, Telegram ou de 🧐 nouveaux réseaux sociaux web3 restent une alternative. Ce, bien que Meta échauffe également les régulateurs. Il ne reste plus qu’à voir si le public suivra les entreprises crypto vers ces autres horizons.
La morale de l’histoire : la loi est dure avec Twitter, mais c’est la loi.
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