Saviez-vous que Donald Trump aurait pu ne jamais se présenter aux présidentielles ? Le secteur crypto aurait pu l’en empêcher.
Donald Trump face à la crypto
Avant d’être l’un des plus grands investisseurs crypto et le chef d’un parti désormais favorable à l’industrie, Donald Trump était mal vu. Le très décrié président des Etats-Unis aurait, d’ailleurs, pu ne pas connaître le même destin grâce à une petite manipulation venant d’une grande figure du secteur.
En effet, comme le rapporte une récente interview de Michael Lewis, auteur de nombreux livres sur Sam Bankman-Fried et FTX, le PDG de la plateforme crypto déchue aurait émis le désir d’empêcher l’élection de Donald Trump… en mettant la main au porte-monnaie.
Il aurait ainsi demandé au futur candidat la somme qu’il demanderait pour ne pas se présenter aux élections présidentielles. Donald Trump lui aurait réclamé 5 milliards de dollars.
Comme vous le savez maintenant, l’accord n’a pas abouti, tout simplement parce que SBF n’aurait pas réuni l’argent nécessaire.
Pourquoi cette affaire revient-elle sur la table tant d’années après ? Le procès de Sam Bankman-Fried approche à grands pas et les révélations s’enchaînent concernant le principal intéressé, comme par manipulation médiatique. Or, la justice a déjà fait comprendre qu’elle condamnerait l’accusé quoi qu’il arrive.
Pour en savoir plus : qui est Sam Bankman-Fried ?
Ce qui est curieux dans cette histoire reste la différence de vision entre celle de SBF et celle des médias. Connu pour ses dons politiques, il aurait estimé que l’accord avec Donald Trump relevait d’un geste altruiste visant à empêcher l’arrivée d’une extrême droite au pouvoir et donc la fin de la démocratie. Cependant, dans les faits, il s’agit tout simplement de corruption.
Vers un procès meurtrier pour SBF ?
Vous l’aurez sans doute compris : cette nouvelle révélation risque de ne pas faire de bien à Sam Bankman-Fried et d’alourdir sa peine.
Pendant ce temps, certains témoins sont désormais sous le joug de la justice. L’entreprise Prager Metis, qui travaillait à la comptabilité de FTX, est en effet accusée de violation des lois mobilières américaines et ne participera donc pas au procès. SBF sera donc amputé d’un allié en moins.
La morale de l’histoire : quand on joue avec le feu, comme Sam Bankman-Fried, on finit toujours par se brûler.
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