Avec son adoption officielle par plusieurs pays, à commencer par le Salvador, Bitcoin vit son heure de gloire. Pourtant, les stablecoins ne restent pas à la traîne et suscitent de l’intérêt.
Londres saute le pas de la monnaie numérique
Alors que la question de l’adoption des monnaies numériques s’étend dans le monde entier et face aux alternatives qu’elles proposent, la crypto sphère vit au rythme des décisions internationales. L’Europe émet quant à elle de nombreuses réserves et souhaite stopper le phénomène autant que possible, mais ce n’est pas le cas de son voisin britannique. Après avoir quitté l’Union Européenne en grande pompe, le Royaume-Uni peut enfin faire ce qu’il veut et il le fait savoir en se tournant vers la cryptomonnaie.
Mais, contrairement à d’autres pays, ce n’est pas Bitcoin qui obtiendra gain de cause. Bien que très puissante, la célèbre pièce orange est néanmoins soumise à une trop grande spéculation pour être utilisée sereinement sur du long terme. Londres lui préfère ainsi les stablecoins, dont le cours ne varie quasiment pas puisqu’il est indexé sur une devise de référence, généralement le dollar. Tether, Dai et autres acolytes devraient donc devenir des devises d’intérêt puisque Londres a annoncé dans un communiqué vouloir les utiliser comme moyen de paiement officiel.
Une régulation est donc en train de se mettre en place pour permettre aux habitants de payer des biens ou des services en cryptomonnaie, tout en les soumettant aux lois du marché déjà existantes. Une fusion risquée mais possible, qui permettra au Royaume-Uni de devenir l’un des précurseurs de l’utilisation de devises décentralisées, au coude à coude avec la Chine.
Mon ambition est de faire du Royaume-Uni un centre mondial des technologies liées aux cryptoactifs, et les mesures que nous détaillons aujourd’hui aideront à assurer que les entreprises investissent, innovent et grandissent dans ce pays.
Rishi Sunak, ministre des finances du Royaume-Uni, dans ledit communiqué.
Après une longue période difficile suite au Brexit, Londres entend bien utiliser les stablecoins pour rendre le pays attractif aux entreprises et aux voyageurs. Mieux encore : un NFT national anglais, le tout premier au monde, serait en phase de mint. Destiné à être mis en vente dès l’été prochain, il ajouterait un poids de plus dans la balance en permettant au Royaume-Uni de devenir le meilleur élève de la crypto sphère. L’apparence et la valeur initiale du NFT ne sont pas encore connus, et les détails de son utilisation seront annoncés ultérieurement.
Les stablecoin, une manière pas si sûre d’intégrer la crypto sphère ?
Si Londres semble vraiment très enthousiaste par rapport à l’amélioration que les stablecoins peuvent apporter à l’économie anglaise, les États-Unis émettent quant à eux des réserves. N’ayant pas peur, habituellement, des nouveautés pouvant permettre un boom de l’économie, le président américain Joe Biden considère pourtant les stablecoins comme un danger potentiel.
En effet, les stablecoins, bien qu’indexés sur le cours du dollar ou de devises officielles, pourrait devenir un véritable concurrent et bouleverser tous les cours déjà existants. Encore faudrait-il que leur adoption officielle ne provoque pas une véritable bulle de spéculation au sein de leur propre cours et ne leur retire tous les bénéfices qui leur sont alloués jusqu’à maintenant.
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