La Banque du Ghana a annoncé qu’elle mettra en place des régulations crypto d’ici septembre 2025. Cette décision vise à encadrer le marché des cryptomonnaies et à garantir une sécurité renforcée pour les utilisateurs et les investisseurs.
Le contexte
L’adoption des cryptomonnaies en Afrique connaît une croissance rapide, mais de nombreux pays peinent à instaurer des régulations adaptées. Face à cette évolution, plusieurs nations prennent des mesures pour encadrer le secteur et éviter de se laisser dépasser par l’innovation.
La Banque du Ghana lance une régulation crypto imminente
La Banque du Ghana, sous la direction de Johnson Asiama, prévoit de mettre en place des régulations sur les cryptomonnaies avant la fin de l’année. L’introduction de cette régulation dépendra de l’adoption de la loi sur les prestataires de services d’actifs virtuels (VASP), qui permettra à la Banque du Ghana de réguler et de délivrer des licences aux acteurs du secteur de la crypto. Cette législation s’avère essentielle pour fournir un cadre légal au marché.
La Banque du Ghana créera également une unité spécialisée dans la gestion des actifs numériques. Cette équipe aura pour mission de faire respecter les nouvelles régulations et d’assurer la sécurité des transactions en crypto, notamment en luttant contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cela marquera un grand pas pour intégrer les cryptos dans l’économie formelle du pays.
Actuellement, les cryptomonnaies ne sont pas reconnues comme monnaie légale au Ghana, et l’absence de régulations laisse le secteur dans une zone grise. Ces nouvelles régulations visent à clarifier la situation, apportant sécurité et prévoyance aux investisseurs tout en mettant en place des normes strictes pour les services en crypto.
L’Afrique accélère sur la réglementation
L’Afrique est en train de rattraper son retard en matière de réglementation crypto, plusieurs pays prenant des mesures pour encadrer ce marché en pleine expansion. Au mois de mars, Le Nigeria a notamment pris une grande décision en adoptant la loi sur les investissements et les valeurs mobilières (ISA2024), qui place les cryptos sous la surveillance directe de la Securities and Exchange Commission (SEC). Cette loi permet désormais à la SEC nigériane de réguler les échanges, les portefeuilles et d’autres services liés aux cryptomonnaies.
Des pays comme le Rwanda et le Kenya suivent également cette voie. Le Rwanda a proposé une législation qui oblige tous les prestataires de services crypto à s’enregistrer auprès des autorités, bien qu’il prenne une approche plus stricte en interdisant certaines pratiques comme le minage. Le Kenya, quant à lui, prépare un projet de loi pour encadrer l’utilisation des cryptomonnaies et offrir aux investisseurs un environnement plus sûr.
Le Maroc, après avoir levé son interdiction sur les cryptos, a annoncé, novembre dernier travailler sur une législation pour encadrer leur usage, tout en réfléchissant à la création d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Ce mouvement de régulation sur le continent vise à créer un cadre de confiance pour les utilisateurs de cryptomonnaies, tout en attirant des investisseurs internationaux.
Morale de l’histoire : Il vaut mieux prévenir que guérir.
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