La SEC fait le buzz avec une nouvelle annonce qui favorise plusieurs projets crypto… mais qui n’est pas bien accueillie par d’autres.
La SEC fait une grande annonce
Il y a quelques jours, la SEC américaine faisait le buzz en migrant une partie de ses activités vers la blockchain. La voilà de retour avec une annonce qui secoue l’industrie !
L’agence américaine, sous la houlette de Paul Atkins, semble encore assouplir le ton et annonce que certaines activités de staking liquide ne sont pas des ventes de titres ! Lido, Marinade Finance, JitoSOL et Stakewise peuvent souffler : ils ne sont plus dans le viseur des lois sur les valeurs mobilières.
L’explication est simple : les jetons reçus en échange du jalonnement liquide ne sont pas des titres, sauf si l’actif sous-jacent fait l’objet d’un contrat d’investissement. De quoi redonner confiance à la DeFi et encourager l’innovation !
Ce revirement s’inscrit dans le cadre du fameux Projet Crypto, qui vise à moderniser la régulation de l’industrie. En officialisant que certaines formes de staking ne sont pas des transaction sur titres, la SEC ouvre ainsi la voie à de nouvelles perspectives, notamment pour les ETF Ethereum spot.
Mais ce n’est pas tout ! Des experts estiment que cette décision pourrait s’étendre à d’autres types d’actifs, comme ceux des ponts inter-chaînes. Considérés comme des reçus, ils échapperaient également à la qualification de valeurs mobilières. Un assouplissement bienvenu pour l’ensemble de l’écosystème crypto, qui pourrait booster l’innovation et l’adoption institutionnelle.

Attention au danger ?
La crypto a de quoi faire la fête mais tout le monde n’est pas ravi de cette évolution. Amanda Fischer, ancienne responsable de la SEC et chef de cabinet de Gary Gensler, tire la sonnette d’alarme. Selon elle, le staking liquide présente des risques similaires aux pratiques de double staking qui ont précipité la chute de Lehman Brothers.
Fischer explique que celui-ci permet de gagner des récompenses sur le token d’origine tout en spéculant sur le marché avec une crypto synthétique. Une pratique dangereuse, comparable, selon elle, à Lehman empruntant les actifs de ses clients pour parier sur le marché.
Pire, les actifs peuvent être réintégrés, réaffectés et restakés, créant un token synthétique sur un token synthétique… Un schéma qui rappelle, selon elle, les produits dérivés liés aux prêts hypothécaires, synonymes de crise financière. Alors, simple assouplissement ou bombe à retardement ? L’avenir nous le dira.
La morale de l’histoire : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis sur la crypto.
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