Stéphane Boukris, PDG et fondateur de la société Excelsior, a choisi d’écrire un livre visant à clarifier un thème du web3 souvent mal compris : le metaverse. Livre court et concis, il est destiné à tous et reviens aussi bien sur la genèse du métavers que sur ses cas d’usage, avec témoignages et fiches explicatives à la clé. M. Boukris a bien voulu répondre à nos questions à l’occasion de la sortie de cet ouvrage.
- L’idée de création de ce livre est-elle venue en réponse à la confusion courante entourant le métavers ?
J’ai entrepris l’écriture du Petit Metavers après avoir créé les expériences pour AXA, Crédit Agricole et Unibet. Je me suis rendu compte que les grands groupes souhaitent former leurs collaborateurs à cette nouvelle révolution du numérique.
- On questionne beaucoup la durabilité du métavers, certains l’associant à une simple tendance, en mentionnant la baisse des prix des terrains virtuels. Sommes-nous dans une situation de bulle spéculative ?
Oui et Non. Le Métavers tel que nous le connaissons n’est clairement pas sa forme finale, mais la réalité immersive combinée à la blockchain ouvre un chemin des possibles beaucoup plus important que l’internet tel que nous le pratiquons depuis 30 ans.
- Dans votre livre, vous citez M. Zuckerberg, qui parle du moment où nous passerons plus de temps dans le monde virtuel que réel. Pour beaucoup, il s’agit d’un moment redouté. Que diriez-vous pour les rassurer ?
Au risque de surprendre, nous passons déjà plus de temps dans le monde virtuel que dans le monde réel. Combien de Teams, Zoom et autre Meet enchaînons-nous chaque jour ? Et la Gen-Z (Génération Z), quant à elle, évolue dans le monde virtuel, pour jouer mais également pour socialiser. Les mondes virtuels sont devenus une extension du monde réel.
- Croyez-vous que la comparaison fréquente du métavers avec un jeu lui porte préjudice ?
Le gaming est une porte d’entrée pour le metaverse, mais ce n’est pas la seule. Certains métavers populaires comme TheSandbox sont orientés dans cette voie là, mais d’autres comme Teemew n’ont rien de ludiques et sont pourtant très efficaces.
- Comment unissez-vous recherche de talents, événements et metaverse au sein d’Excelsior ?
Nos 3 métiers : Talents, Événements et Métavers (Conseil) n’ont qu’une seule fin : Faire triompher notre client. Il est intéressant de constater que l’essentiel des clients qui ont fait confiance à Excelsior pour du Metaverse était au préalable client sur une autre de nos verticales
- Que manquerait-t-il au métavers pour trouver sa place de tous les jours dans le monde de demain ?
Ce qui manque aujourd’hui au métavers pour prendre la place de successeur de l’internet, c’est le traffic. Cela devrait venir d’ici quelques mois.
- Une annonce à faire ou un mot pour conclure ?
Le Métavers sera toujours moins bien que la vraie vie, mais il promet d’être bien meilleur que tous les outils de communication dont nous disposons aujourd’hui.
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