Le comté du Jura en Suisse, a décidé de miser sur la blockchain pour garantir la sécurité de ses utilisateurs.
Un transition du service public
Les citoyens doivent pouvoir faire confiance au secteur public lorsqu’ils donnent des informations liées à leur vie privée. Un comté de Suisse a compris ce phénomène et prévoit de tirer parti de la blockchain pour instaurer une confiance unanime avec ses citoyens.
Le comté s’associera à une société suisse nommée SISCA, spécialisée dans le déploiement de la technologie de la blockchain pour assurer la sécurité des données fournies. L’objectif sera de suivre le modèle établi par le gouvernement estonien, qui a réussi à créer un portail en ligne durable et efficace pour ses citoyens.
Un choix pratique
Ce choix sera beaucoup plus pratique, car la plupart des gouvernements et entités dans le monde privilégient encore l’utilisation du papier pour stocker leurs documents. Cette technique est assez coûteuse et ne garantit aucune sécurité pour ses citoyens et/ou utilisateurs.
De ce fait, d’autres entités ayant décidé de stocker des informations sur leur serveur soulèvent de nombreux problèmes de cybersécurité. Ces entités doivent avoir la bonne structure en place pour pouvoir se protéger contre les cyberattaques. Cela implique l’embauche de hackers “white hat” pour assurer la sécurité des données.
Cela peut être assez coûteux et n’est pas aussi sécurisé que l’utilisation de la technologie de la technologie blockchain. Ainsi, une évolution vers la blockchain sera donc beaucoup plus pratique. Le comté pourra également mettre en place un système où les individus pourront vérifier leurs documents via un système de code QR.
Ce type de système devient de plus en plus répandu, car les entités gouvernementales utilisent des codes QR comme une alternative plus sûre pour prouver la conformité d’un document. Par exemple, l’Union européenne utilisera des codes QR pour son nouveau passeport Covid ainsi que le nouveau portefeuille numérique de l’UE.
Enfin, le comté a démystifié les allégations selon lesquelles la technologie pourrait potentiellement être nocive pour l’environnement. Le comté a déclaré qu’il n’utiliserait pas la fonction “proof-of-work” et limiterait donc sa consommation d’énergie, pour une pratique plus respectueuse de l’environnement.
Par conséquent, le comté a déclaré :
“Les solutions proposées (comme décrit précédemment), mutualisées et sans compromis sur
la sécurité et l’indépendance n’engendrent pas de surconsommation électrique contrairement à d’autres technologies Blockchain similaires qui sont basées sur d’autres modèles de consensus et indexées sur des crypto-monnaies. Aucune infrastructure supplémentaire n’est nécessaire à l’extension de ces solutions à toutes
les cyberadministrations suisses (cantons, confédération et communes).”
La blockchain : une confidentialité garantie
Enfin, la priorité sera de veiller à ce que les informations des résidents soient protégées à tout prix. Le comté souhaite instaurer une relation de confiance avec ses habitants et prendra donc les mesures nécessaires pour favoriser la venue de technologies innovantes qui pourraient aider le comté à atteindre ses objectifs en matière de sécurité.
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