La société Algorand a de grandes ambitions pour la blockchain, et tente d’offrir une alternative plus écologique pour cette technologie.
L’écologie au centre de la startup
L’industrie de la cryptomonnaie n’est pas étrangère au problèmes environnementaux, car de nombreuses entreprises impliquées dans le processus de mining et dans la technologie blockchain consomment une quantité considérable d’énergie pour leurs pratiques. Algorand a identifié cette problématique et envisage de faire de la technologie de la blockchain un atout écologique.
La société vise à construire une technologie pour alimenter l’avenir de la finance (FutureFi), tout en créeant une convergence des modèles traditionnels et décentralisés dans un système unifié qui inclusif et sécurisé.
Diminuer la consommation d’énergie
Récemment, certaines entreprises s’étaient engagées à réduire leur empreinte carbone. Algorand a décidé d’aller plus loin, et tente de mettre en œuvre la technologie blockchain la plus verte en travaillant sur un consensus qui permettrait de limiter la consommation d’énergie produite par la blockchain. L’un des principaux objectifs du projet est d’être négatif en carbone pour attirer le plus de partenaires possible. Ce projet répond en particulier à certaines des préoccupations soulevées par les entreprises, notamment la décision de Tesla de ne plus accepter les paiements en Bitcoin pour des raisons écologiques.
Le fondateur d’ Algorand a déclaré :
«Algorand connaît une adoption accélérée et une expansion de son réseau. Alors que cette période d’hyper croissance se poursuit, il nous semble crucial de fonctionner à un niveau de carbone négatif. En effet, une croissance durable est bien meilleure qu’une croissance rapide».
Une blockchain innovante
Il existe de nombreux consensus disponibles au sein de la technologie blockchain, l’un d’entre eux étant la «proof-of-work », ou preuve de travail, et l’autre étant la « proof-of-stake », ou preuve d’enjeu.
Le consensus de proof-of-stake ne consomme pas beaucoup d’énergie par rapport au consensus de proof-of-work. Dans ce cas précis, les « stakers » sur le réseau Algorand verrouillent et misent les tokens ALGO puis confirment les transactions du réseau. S’ils tentent de déstabiliser le réseau, leurs pièces seront gardées, et leur cryptomonnaie sera donc à risque d’être perdue.
Selon son site web, la société a déjà de nombreux partenaires, ayant notamment décroché un partenariat avec une société nommée ClimateTrade . Cette société offre ses services à des entreprises telles que Iberia, Melià Hotels, Cabify , Telefónica et d’autres.
Algorand et ClimateTrade ont prévu de construire un oracle de durabilité, dans le but de créer un réseau négatif en carbon au travers d’une nouvelle blockchain. Algorand verrouillera ensuite le même montant de crédit carbone en tant qu’ASA (Algorand Standard Asset) a l’aide de ses contrats intelligents sophistiqués, ce afin de garantir que son protocole reste négatif en carbone.
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