De nos jours, il est difficile de trouver quelqu’un qui n’ait pas entendu parler des ampoules électriques intelligentes, caméras de sécurité intelligentes, appareils de cuisine intelligents, thermostats intelligents ou encore des véhicules à stationnement libre. Pensez maintenant plus grand. Si les appareils intelligents interconnectés dans les foyers sont une indication de la direction que prend cette technologie, imaginez des villes intelligentes, ou “smart cities”. Elles existent bel et bien.
Des études montrent que la majorité des ménages aux États-Unis possèdent au moins un produit domestique intelligent. À mesure que le réseau résidentiel accroît le nombre de technologies intelligentes, les villes intelligentes se multiplient.
Les technologies intelligentes permettent aux consommateurs d’économiser du temps, de l’argent et d’autres dépenses, tout en offrant des options d’optimisation visant à préserver les ressources. Elles aident les individus à limiter le temps passé sur plusieurs appareils, et visent essentiellement à optimiser leur mode de vie.
Partout dans le monde, les villes connaissent une ère d’évolution grâce aux technologies intelligentes intégrées. Les objectifs estimés des villes intelligentes sont de fournir la capacité technologique de se concentrer sur un large éventail de choses, de la distribution d’énergie, aux systèmes de transport public et privés, à la gestion du trafic comme à la collecte des ordures.
Peu à peu, les flux de données et les tendances technologiques convergeront afin de simplifier la vie d’une société où les données circulent rapidement. Par exemple, en réduisant les émissions de carbone grâce à la diminution des embouteillages et en aidant les personnes à trouver des places de parking. Ainsi, les gens seront en mesure de maximiser le potentiel que cette technologie peut offrir.
Une meilleure efficacité, pour une meilleure qualité de vie
Les villes sont confrontées quotidiennement à des myriades de problèmes divers en raison de la mécanique complexe inhérente à une infrastructure sociale et politique, constituée d’un vaste système de pièces mobiles. Les villes étant fondamentalement des entités sociopolitiques, la résolution des problèmes sociaux est invariablement un point de convergence important pour les individus et les autorités qui les supervisent. Des conditions adéquates sont donc essentielles. Il est ainsi primordial de s’efforcer de créer les conditions nécessaires au développement d’une économie florissante, qui peut non seulement créer un marché de l’emploi plus prospère mais aussi encourager l’égalité sociale dans une ère incontestée de transcendance numérique. De plus, les villes ont la responsabilité de fournir une infrastructure fonctionnelle à des prix abordables pour les consommateurs ordinaires. Parmi les autres besoins importants, citons la sécurité urbaine et les secours d’urgence, des options acceptables en matière d’éducation et de soins de santé, ainsi que des logements abordables. En résumé, tout ce qui est nécessaire pour faire d’une ville un lieu attrayant où les gens souhaitent vivre. De nos jours, les citoyens ont beaucoup d’attentes vis-à-vis de leur ville. Par conséquent, ils veulent qu’on leur fournisse des services pratiques dans un format numérique pour des raisons de commodité. Nous le constatons à plus petite échelle lorsque nous nous rendons dans un restaurant équipé de kiosques sans serveurs, qui permettent aux individus de passer des commandes et de payer sans être dépendants d’un serveur, ce qui réduit l’attente et fait gagner du temps. L’accès aux données gouvernementales telles que les tableaux de bord de performances, les réunions de la mairie diffusées en direct et une présence active dans les médias sociaux peuvent aider les villes intelligentes à promouvoir une relation saine entre les citoyens et le gouvernement. Cela accentuerait la notion responsabilité, la transparence, et encouragerait une participation plus notable du public. La création de groupes électroniques fournira les plateformes de communication appropriées pour que les gens puissent exprimer leurs opinions et recevoir un retour d’informations. Par la suite, ce type de réciprocité contribuera à instaurer la confiance entre les citoyens et la ville et à fortifier les communautés.Les villes intelligentes existent déjà dans le monde entier
L’une des villes qui a obtenu des résultats remarquables dans sa progression vers l’usage des technologies intelligentes est Dubaï, aux Émirats arabes. Son Altesse le Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum a en effet lancé le projet de ville intelligente de Dubaï. L’objectif de cette initiative est de numériser les services et opérations traditionnels du gouvernement de Dubaï d’ici décembre 2021. Cela permettra d’éliminer plus d’un milliard de morceaux de papier utilisés pour les transactions gouvernementales chaque année. Il existe actuellement à Dubaï un projet immobilier de 46 hectares connu sous le nom de Sustainable City, qui serait la première structure à énergie zéro de cet émirat. Cette merveille comprend près de 500 villas, 89 immeubles d’habitation, 11 serres en dôme, plus de 3 000 mètres carrés de terres agricoles urbaines en plein air, ainsi que l’impressionnante surface de 107 765 m² de bureaux et de commerces de détail. Il s’agit de la première phase du développement, qui a été lancée en 2015. La deuxième phase devrait inclure un hôtel, une école et un centre d’innovation, tous connectés de manière transparente à un réseau autonome. Afin d’en savoir plus sur les villes intelligentes, BeInCrypto a contacté Jonathan Reichental, PDG de la société de conseil, d’investissement et d’enseignement commercial et technologique Human Future, et ancien directeur de l’information de la ville de Palo Alto. M. Reichental a déclaré : “Dubaï, il y a quelques décennies à peine, n’était qu’un petit nombre de bâtiments et de tentes – une sorte de village côtier dans le désert. Aujourd’hui, c’est cette remarquable ville aux gratte-ciel gigantesques, aux beaux hôtels et aux services très efficaces”. Il a poursuivi en ajoutant :Ce qui distingue Dubaï, c’est un réel engagement et un leadership solide du sommet au bas de la hiérarchie pour améliorer le fonctionnement du gouvernement, [et] être très réactif et vraiment concentré sur cette idée de créer une ville heureuse. Cela est très important dans l’espace de la ville intelligente car nous parlons de qualité de vie, et le bonheur et la santé sont les caractéristiques d’une ville plus intelligente et plus durable.Barcelone, en Espagne, a été l’une des premières villes d’Europe à commencer à bénéficier des technologies numériques. “Barcelone a travaillé dur pour utiliser la technologie afin d’optimiser ses transports publics, permettant aux gens de savoir quand le train arrive et de connaître les retards. Ils disposent simplement d’une très bonne analyse de leurs transports publics. Ils ont été très bons en termes de gestion de leurs déchets”, a commenté M. Reichental, qui a ajouté :
Ils sont parmi les premiers à utiliser des poubelles intelligentes, ce qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de débordement de déchets et que les chemins qu’empruntent les ramasseurs de déchets sont optimisés. Ils ont vraiment mis l’accent sur leur industrie du tourisme, la rendant très accessible aux touristes et fournissant beaucoup d’informations numériques.De plus, en installant un vaste réseau de lignes de fibre optique dans tout l’agglomération de Barcelone, la ville a pu économiser 75 millions d’euros (88,9 millions de dollars) de fonds municipaux, qui ont ensuite élargi le marché du travail en créant 47 000 nouveaux emplois dans le secteur des technologies intelligentes. En mettant en place la fibre optique, Barcelone a pu fournir gratuitement un réseau WiFi à haut débit compatible avec l’Internet des objets (IdO, ou IoT en anglais) et élargir le champ d’application de l’intégration de l’eau, de l’éclairage et du stationnement intelligents. Au niveau mondial, 11 %des places de stationnement public sont désormais équipées d’une technologie intelligente. Cela permet aux exploitants de parkings de les gérer à distance et de surveiller de manière autonome la disponibilité des places de stationnement en temps réel. Les exploitants de parkings peuvent accéder à des capteurs de détection de véhicules, à des systèmes de caméras équipés de la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation, à des parcmètres intelligents, à des systèmes de paiement intelligents pour les parkings publics, à des signatures numériques ainsi qu’à des applications pour smartphones conçues pour aider à la navigation dans les parkings publics. Les villes modernisent également leurs anciens lampadaires à base de vapeur de mercure, les remplaçant par des lampes LED qui sont évidemment plus efficaces sur le plan énergétique. Elles peuvent également réaménager le boîtier des lampes à LED en les équipant de capteurs et de caméras. Lorsque les villes commencent à relier les lampadaires intelligents entre eux en un réseau, elles disposent des éléments fondamentaux d’une ville intelligente. Newark, une ville du New Jersey, a installé cette technologie intelligente à l’aéroport international de Liberty. Elle y sert à surveiller les bagages et la circulation des piétons dans l’un de ses terminaux. De l’autre côté des États-Unis, à Las Vegas, des lampadaires intelligents ont également été installés pour surveiller la pollution de l’air, la circulation des piétons, ainsi que pour la surveillance de sécurité. Depuis 2008, le département de la santé et de l’hygiène mentale de la ville de New York (NYC) procède à une analyse de la qualité de l’air. Leur initiative de surveillance est réalisée grâce à 75 stations de surveillance transitoires installées pour une période de deux semaines, en plus de huit moniteurs d’air permanents conçus pour produire des rapports d’analyse de la qualité de l’air à intervalles de 15 minutes. Grâce à ce programme de ville intelligente, la ville a pu déterminer que le mazout de chauffage à bas prix, utilisé dans seulement 1% des bâtiments de New York, était la cause principale de la plupart des pollutions de l’air, plutôt que tous les véhicules de la ville réunis. Pour cette raison, les fiouls numéro quatre et numéro six ont été interdits d’utilisation, et l’interdiction du fioul numéro deux pourrait être en cours. Grâce au programme de surveillance et d’analyse de l’air de la ville de New York, les émissions de dioxyde de soufre y ont été considérablement réduites de plus de 70% depuis 2008.
Placer les services gouvernementaux sur une blockchain
Les villes et les infrastructures gouvernementales, dans toute leur diversité, sont toutes fortement tributaires de vastes quantités de données, qu’elles soient collectées, stockées, créées ou traitées. La gestion et la protection globales des informations restent tributaires de la compétence des utilisateurs finaux. Cela signifie qu’une seule petite fuite dans la chaîne proverbiale de la sécurité numérique pourrait être catastrophique si ces systèmes étaient compromis par un intrus. C’est là que la technologie de blockchain entre en jeu. La blockchain possède la capacité invariable de renforcer de manière exponentielle la sécurité et l’intégrité des informations qu’elle traite et stocke. Selon Reichental, la blockchain est la plus utilisée dans les mairies qui utilisent cette technologie. Il existe plus d’une douzaine de villes intelligentes dans le monde, et moins d’un quart d’entre elles ont installé la technologie de blockchain à grande échelle, ou utilisent un autre système de registres distribués. Par exemple, Dubaï a déjà décidé de se convertir en une ville intelligente fonctionnant avec la blockchain d’ici 2021. “L’adoption par Dubaï de la technologie de blockchain à l’échelle de la ville témoigne de sa volonté de faire passer le gouvernement du statut de fournisseur de services à celui de facilitateur de services”, a déclaré Aisha Bin Bishr, directrice générale du Smart Dubai Office. L’Estonie a utilisé différentes formes de blockchain et de technologie de registre distribué dans le cadre d’une initiative visant à suivre ses citoyens. En 2014, le pays a lancé son programme de résidence électronique, qui permettait aux membres participants de recevoir une carte à puce de résidence électronique. Ce programme permet aux résidents en ligne d’accéder à des services tels que les informations sur les entreprises, les opérations bancaires, le traitement des transactions, ainsi que la fiscalité. Il leur permet également de signer des documents par voie électronique.Préoccupations au sujet de la vie privée et la surveillance de masse
Naturellement, les composantes de la sécurité et de la sûreté publique sont un sujet de préoccupation pour toute ville. Lorsqu’on examine les données, il devient évident que les villes qui mettent en œuvre une technologie de ville intelligente en tirent de nombreux avantages. Cela dit, les avantages de la technologie de ville intelligente reposent sur des flux de données robustes et constants, capturés et agrégés par une multitude de capteurs, ainsi que par des caméras et des applications de suivi – diverses technologies nécessaires à une optimisation rapide et efficace. Sans les technologies dépendantes, les villes intelligentes pourraient difficilement fournir quelque chose de nouveau et d’innovant, conçu pour contribuer à rendre la vie plus simple et plus sûre. Citons par exemple le cas d’Alexa d’Amazon, une assistante virtuelle de maison intelligente qui a joué un rôle déterminant dans une enquête sur un meurtre à Hallandale Beach, en Floride, à la fin de l’année 2019. La police a utilisé un mandat de perquisition pour obtenir des enregistrements d’Alexa de deux Echo Dot’s. Avec un tel appareil réglé sur un mode d’écoute continue avec des capacités d’enregistrement accessibles à des tiers à une échelle beaucoup plus grande, les villes intelligentes seront confrontées à la responsabilité de déterminer s’il s’agit de la fin de la sécurité publique et du début des violations de la vie privée. Au début de cette année, des caméras de reconnaissance faciale en direct ont été introduites “à grande échelle” dans les rues de Moscou. Le rapport est devenu public alors que Londres avait déjà annoncé l’intégration de la technologie de reconnaissance faciale en direct dans les activités quotidiennes de la police. De même, le département de la police métropolitaine avait déjà installé des systèmes de caméras dans des lieux touristiques et commerciaux très fréquentés afin de repérer les personnes “recherchées pour des délits graves et violents”. L’année dernière, l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par les agences municipales et les services de police a été interdite à Oakland. Il s’agit de la troisième ville des États-Unis à émettre une telle interdiction, rejoignant San Francisco et Somerville dans le Massachusetts. Plus les appareils connectés à l’IdO se développeront sur le réseau urbain intelligent, plus le risque pour la vie privée sera important. Partout dans le monde, les gens s’inquiètent pour leur liberté. En effet, les données qu’ils partagent pour accéder à des services sur le réseau numérique pourraient être compromises et volées en cas d’attaque du réseau par des acteurs menaçants. Mais ce n’est pas la seule préoccupation. Le capitalisme de surveillance est également une menace pour la vie privée des individus. Les gens se battent déjà avec des sociétés de métadonnées et de renseignements, ainsi qu’avec les entités gouvernementales au sujet d’une surveillance nationale de grande envergure. M. Reichental a admis qu’il est juste de se préoccuper des questions de protection de la vie privée et de surveillance. D’autant plus que ces dernières années, les exemples de cas où les gouvernements ont exploité les données personnelles des citoyens sans leur consentement ne manquent pas. Nous vivons à l’ère numérique, où de nombreuses informations personnelles sont recueillies par des tiers. Ainsi, les gouvernements devraient apparemment élaborer des lois et des règles pertinentes pour permettre aux responsables municipaux et aux prestataires de services de comprendre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Cela permettrait de garantir que les données personnelles sont gérées de manière éthique. M. Reichental a poursuivi ses réflexions sur la question :Les villes intelligentes ne sont pas une question de surveillance. Malheureusement, certaines personnes croient, et c’est malheureusement un fait avéré dans certains endroits, que les villes intelligentes sont faites de caméras de surveillance et de systèmes qui empiètent sur la vie privée des gens. Il faut donc s’attaquer à ce problème. Pas seulement d’un problème potentiel, mais aussi de la perception que les villes intelligentes traitent de contrôle et d’intrusion dans la vie privée. Les villes intelligentes traitent en réalité de la qualité de vie. Elles sont axées non seulement sur les technologies, mais aussi sur d’autres éléments comme les espaces verts, et sur des accomplissement bénéfiques à l’environnement et la garantie d’un accès à l’éducation, à la santé et à l’eau propre. 99% des efforts des villes intelligentes sont réellement axés sur les bonnes actions et l’aide aux gens.Les villes devront apparemment attendre plusieurs décennies avant de voir les résultats concrets de cette initiative. Cependant, l’élargissement de la portée des services numériques dans la société peut transformer radicalement une ville en un environnement plus attrayant pour les personnes qui y vivent.
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