Christine Lagarde demande l’opinion du public sur une CBDC

Le 1er novembre, Mme Lagarde a tweeté que la BCE souhaitait connaître l’avis des consommateurs et des parties prenantes sur la proposition de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), et a ouvert la voie à une consultation publique.

Nous avons commencé à explorer les possibilités du lancement d’un euro numérique. Sachant que leurs européens se tournent de plus en plus vers le numérique en ce qui concerne leurs dépenses, épargnes et placements, nous devrions être prêts à émettre un euro numérique si besoin. Je suis également soucieuse d’entendre votre opinion à ce sujet.

Sondage sur la CBDC

Dans une vidéo publiée dans son fil de discussion de Twitter, Mme Lagarde a déclaré que bien que la BCE ait un intérêt à l’égard de la CBDC proposée, celle-ci en est encore à la phase de pré-mise en œuvre. C’est pourquoi la banque recherche un large éventail d’opinions du public européen sur le sujet. Elle a déclaré :

Nous en sommes encore au stade de l’examen et de la réflexion. Nous venons toutefois de lancer une consultation publique afin que les consommateurs et les européens puissent réellement exprimer leur préférence et nous dire s’ils seraient heureux d’utiliser un euro numérique comme ils utilisent une pièce ou un billet en euros, sachant qu’il s’agit de la monnaie de la banque centrale disponible, et sur laquelle ils peuvent compter.

À cette fin, elle a partagé un lien vers un sondage demandant aux répondants de participer à un questionnaire destiné à connaître leur avis sur la CBDC proposée.

L’euro numérique pointe

Le 23 octobre, BeInCrypto a rapporté que Fabio Panetta, membre du conseil d’administration de la BCE, a nommé l’euro numérique parmi les quatre priorités stratégiques de la banque. Bien qu’il ait également fait référence à la nécessité de la consultation et de la prudence, il a adopté un ton nettement enthousiaste sur la possibilité de la mise en place de la CBDC. Cette nouvelle vient quelques semaines seulement après que M. Lagarde ait décrit l’euro numérique comme un complément potentiel aux espèces, et non comme un substitut à celles-ci. Selon elle, il constituerait non seulement une alternative fiable aux cryptomonnaies privées, mais contribuerait aussi grandement à la reprise économique post-pandémique en Europe.