Le géant du web 2 a révélé un accord historique avec Coinbase qui permettra à certains de ses clients de payer leurs abonnements des services cloud à partir de leurs cryptomonnaies. Dans le même temps, l’exchange américain a fait savoir qu’il va migrer une partie de son infrastructure sur le cloud de la firme californienne.
Un pas de plus dans le web 3
Ce matin, lors de la conférence Cloud Next de Google, la puissante compagnie des GAFAM a annoncé qu’elle va permettre à certains utilisateurs de ses services cloud computing de pouvoir payer leur abonnement en utilisant leurs jetons Bitcoin, Ethereum et Doge.
Cette option de paiement en crypto sera rendu possible grâce à son partenariat avec l’exchange américain Coinbase. En effet, Google va intégrer la structure Coinbase commerce dans ses services Cloud afin de permettre le paiement en BTC, ETH, Doge et autres cryptomonnaies. Coinbase supporte actuellement 10 cryptomonnaies sur sa structure de commerce.
Néanmoins, cette nouvelle option facturation ne sera disponible qu’à partir du début de l’année 2023, d’après ce qu’a rapporté la firme localisée en Californie.
Parallèlement, l’exchange de Brian Armstrong a fait savoir qu’il comptait reloger une partie de son infrastructure, qui précédemment était hébergée sur Amazon Web Services, vers le cloud computing de Google.
La firme dirigée par Sundar Pichai a également rapporté qu’il va utiliser le service de Custody de l’exchange, Coinbase Prime.
Les dirigeants des deux entreprises ont exprimé leur satisfaction par rapport à ce nouveau partenariat. D’un côté, PDG de Google Cloud, Thomas Kurian, a déclaré :
« Nous voulons rendre la construction dans Web3 plus rapide et plus facile, et ce partenariat avec Coinbase aide les développeurs à se rapprocher de cet objectif. »
Le PDG de Coinbase Brian Armstrong, a quant à lui annoncé :
« Nous ne pouvions rêver d’un meilleur partenaire pour nous aider à concrétiser notre vision de la construction d’une passerelle de confiance vers l’écosystème Web3. »
Google joue bien sa stratégie d’interférence
Contrairement à son concurrent Facebook (Meta) de la GAFAM, Google déplace ses cartes dans le web3 sans pour autant attirer de l’attention ni même créer des scandales. L’entreprise de Marc Zuckerberg a par exemple fait face à un flot de critiques lorsqu’elle a voulu lancer sa cryptomonnaie, le Diem. Les régulateurs s’en ont également pris à ce projet. Actuellement, Meta négocierait la liquidation de Diem selon certaines rumeurs. Et de surcroît, son metaverse peine encore à décoller. C’est pourquoi l’action Meta essuie une chute de 61,56 % depuis son changement de cap vers le metaverse.
Google se fait plus discret mais avance à pas de géant dans le web3. Elle est la 4ème compagnie parmi le top 100 des entreprises publiques qui investissent dans la blockchain. Les données montrent qu’Alphabet, la société derrière Google, a déjà investi 1,5 milliards dans des entreprises impliquées dans le web3.
Google a notamment des partenariats avec Sky Mavis, Near, BNB Chain, FireBlocks, Voltage, Hedera Hashgraph et Digital Currency Group.
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