Les régulations de Hong Kong pourraient “paralyser la crypto”
Adam Cochran, associé de Cinneamhain Ventures, a examiné de plus près la situation. Il a notamment expliqué ce qu’implique une licence de la Securities and Futures Commission (SFC) pour certaines des plus grandes sociétés de crypto et des exchanges de la planète.1/15
— Adam Cochran (@AdamScochran) November 3, 2020
So as announced last night Hong Kong will be requiring cryptocurrency exchanges to pursue an SFC/SFO license.
Hong Kong is home to operations for the largest crypto exchanges (Huobi OKEx, FTX, BitMex and Binance)
So here is some unpacking on what the SFC license means.
Ainsi, comme annoncé hier soir, Hong Kong exigera que les exchange de cryptomonnaie obtiennent une licence SFC/SFO. Hong Kong compte les siège d’opérations des plus grands exchanges crypto (Huobi OKEx, FTX, BitMex et Binance) Voici donc quelques explications ce que signifie la licence SFC.L’autorisation proposée est divisée en catégories qui comprennent les titres, les contrats à terme, le forex, la négociation automatisée et la marge, dont aucune ne s’appliquait auparavant à la voie “opt-in” pour les entreprises offrant des services de crypto-négociation. M. Cochran a ajouté que la SFC a changé d’avis par rapport à sa position précédente, affirmant qu’elle n’avait pas le pouvoir d’accorder une licence ou de superviser une plateforme qui ne négocie que des actifs ou jetons virtuels non sécurisés. Le point principal étant que la nouvelle réglementation ne concerne que les investisseurs professionnels dont la valeur nette est supérieure à 8 millions de dollars HKD (1 million de dollars US). M. Cochran a poursuivi de la sorte :
Cela paralyserait la crypto-monnaie car la plupart de ces exchanges s’adressent aux consommateurs. La clause relative aux investisseurs professionnels est encore plus restrictive que la politique américaine en matière de devises crypto.Cela comporte également des implications de connaissance du client, car certains exchanges comme Binance permettent des retraits de certains montants sans vérification d’identité. Cette situation pourrait changer si les nouvelles réglementations sont assorties d’exigences générales en matière de connaissance du client.
Bras de fer avec la Chine
M. Cochran a ajouté que ce changement soudain semble découler de l’influence croissante de la Chine à Hong Kong et des inquiétudes concernant la crypto-monnaie, utilisée afin de faire partir de l’argent du continent. Kelvin Koh, partenaire du Spartan Black Group, a laissé entendre que la Chine cherche probablement à ouvrir la voie à sa propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC) et ne tolérera aucune autre :Le moment choisi pour la répression chinoise des opérations de gré à gré et des changes n’est pas une coïncidence. Le gouvernement chinois envoie un message fort quant à sa position sur les cryptomonnaies autres que le DCEP.Un récent post sur Twitter par LongHash Data affirme que les médias d’Etat en Chine ont rapporté que la vente d’actifs crypto achetés avec du yuan pour retirer des devises étrangères pourrait être considérée comme du blanchiment d’argent, et vice versa :
NEW: Chinese state media suggests that selling crypto purchased with RMB to withdraw foreign currency could be considered money laundering, as would selling crypto purchased with foreign currency to withdraw RMB. https://t.co/UYR1nJlidx… pic.twitter.com/0Tm9k73lmP
— LongHash (@longhashdata) November 3, 2020
NOUVELLE : Les médias d’État chinois suggèrent que la vente de crypto achetée avec des RMB pour retirer des devises étrangères pourrait être considérée comme du blanchiment d’argent, tout comme la vente de crypto achetée avec des devises étrangères pour retirer des RMB.De nombreux exchanges de taille ont peut-être déjà anticipé cette répression de la Chine et ont déjà déplacé leurs sièges sociaux vers des lieux au climat plus accueillant, comme Malte et Singapour.
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