Nous ne le répéterons jamais assez : dans la crypto sphère, la sécurité est d’une importance majeure. Très conscients de cela, les start-ups françaises The Sandbox et Ledger lancent un partenariat qui bénéficiera au plus grand nombre.
Un partenariat gagnant pour tout le monde
Malgré son côté ludique et lucratif, The Sandbox n’en reste pas moins une affaire sérieuse. Destinée à briller au sein de la sphère de plus en plus développée des mondes virtuels, la start-up française n’en oublie pas pour autant ses valeurs fondamentales. Dans un monde où la sécurité des NFT et des cryptomonnaies et sans cesse remise en doute et où les piratages et arnaques sont monnaie courante, The Sandbox et Ledger ont fait part de leur ambition d’améliorer la situation.
Les deux sociétés françaises viennent donc d’annoncer leur partenariat dans l’objectif d’améliorer la sécurité du metaverse et de ses utilisateurs. Un espace dédié à Ledger sera donc créé dans The Sandbox, au sein duquel les avatars pourront se former à la sécurité et apprendre les bons gestes. Du principe de la cryptomonnaie à la gestion d’un portefeuille crypto, en passant par les principes à mettre en place pour gérer ses devises efficacement et sans craindre de failles, les différents cours proposés garantiront au public d’envisager leurs actifs sereinement.
Pour l’instant, les modalités du partenariat sont encore à définir et seront annoncées sous peu, selon les sociétés. Quant à la société Ledger, elle marque désormais son entrée dans le metaverse et proposera sans doute diverses solutions physiques ayant pour but de faciliter la vie des utilisateurs.
Le metaverse bouleverse le monde de la cybersécurité
Les mondes virtuels sont infinis et font rêver le public, mais ils peuvent également devenir un paradis pour les cybercriminels. Alerte à ce sujet, la société Meta a indiqué lever un fond de 50 millions de dollars pour améliorer la sécurité de son metaverse. Dans les faits, la situation est bien plus difficile que cela puisque, suite à l’immensité des mondes virtuels, la puissance de calcul à déployer pour sécuriser l’ensemble est 1 000 fois supérieure à celle nécessaire pour un site habituel.
Quant à l’envie de s’intégrer dans le metaverse et d’être le premier à bénéficier de son succès, elle oblige les développeurs à coder à la va-vite avant qu’un autre concurrent ne prenne la place. Quelques failles peuvent alors se glisser dans l’ensemble du système et permettre une fuite de données conséquente.
Enfin, d’un côté moins technique, les mondes virtuels représentent un nouveau terrain de jeu pour les cybercriminels qui peuvent y mettre en place des systèmes d’arnaques très sophistiqués. De la mise en place d’appâts permettant de récupérer des informations sensibles à l’échange de skins frauduleux, les possibilités sont encore multiples. L’échange et l’achat de NFT restent également une piste pour accéder au précieux wallet d’un joueur naïf. Il semblerait donc que The Sandbox et Ledger prennent les devants à raison, mais encore faut-il que les utilisateurs et autres sociétés partenaires du metaverse veuillent bien, eux aussi, mettre la main à la pâte.
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