Bien que l’utilité des cryptomonnaies ne cesse d’être remise en question par de nombreuses organisations, la Human Rights Foundation reconnaît le rôle avantageux que Bitcoin peut jouer dans le monde entier.
Des millions de Bitcoins pour des dizaines de projets utilitaires
Pour la Human Rights Foundation, Bitcoin n’a plus rien à prouver. A la fois concurrente et alternative des banques, sa capacité à soutenir les initiatives clés de l’humanité a été mise en avant plusieurs fois. C’est pourquoi l’organisation les utilise depuis deux ans pour soutenir divers projets à travers le monde. Plus d’un million de dollars en BTC ont ainsi été reversés à travers le Bitcoin Development Fund.
Cette année, la Human Rights Foundation renouvelle ses engagements et consacre plus de 500 millions de satoshis (soit près de 200 000 euros) à des projets de développement de logiciels, de développement communautaire, de conception, de surveillance de la censure et de traduction.
Ainsi, 100 millions de satoshis seront reversés à l’Africa Bitcoin Conference qui se tiendra au Ghana en décembre prochain. Les participants pourront y discuter des moyens à mettre en œuvre afin de construire une économie stable et universelle basée sur les cryptomonnaies. La mise en place des projets qui en découleront pourraient bien apporter davantage de prospérité à la population du continent.
Plusieurs médias indépendants, parfois victimes de la censure de leurs pays, pourront se servir des Bitcoin qui leur seront alloués pour continuer à défendre l’utilisation des cryptomonnaies sur leur territoire. Parmi eux, le média cubain El Toque, le sud-africain The Daily Maverick ainsi que Democratic Voice of Burma, originaire de Birmanie, seront les heureux bénéficiaires de la fondation.
Dans cette perspective, la Human Rights Foundation se permet de remettre en cause les réticences gouvernementales à travers le globe. L’organisation de surveillance turque Netblocks recevra quelques satoshis pour livrer une étude qui pourrait faire réfléchir la population.
50 millions de satoshis seront alloués à Netblocks pour étudier l’impact des restrictions gouvernementales sur le protocole Bitcoin et les mécanismes environnants qui facilitent l’accès à la monnaie numérique. La subvention aidera Netblocks à faire les premiers pas vers l’extension de ses recherches et de ses rapports d’intérêt public pour couvrir les menaces émergentes à la connectivité qui ont un impact sur le réseau mondial Bitcoin.
Extrait de l’article de la Human Rights Foundation annonçant les futurs bénéficiaires de son projet
La cryptomonnaie devient un projet important pour les organisations non lucratives
Nous voyons souvent les cryptomonnaies être utilisées par diverses organisations, telles que BitGive, pour rassembler des fonds destinés à l’aide humanitaire. Néanmoins, certaines d’entre elles choisissent plutôt de soutenir des initiatives permettant de développer l’industrie des cryptomonnaies. La Human Rights Foundation en est une, mais elle évolue dans un écosystème d’organisations parmi lesquelles nous pouvons compter la Fondation Ethereum, Web3 et même les fonds d’innovation de l’UNICEF !
De telles initiatives prouvent encore une fois que l’industrie des cryptomonnaies n’a plus à prouver son utilité pour la civilisation et que de nombreuses organisations comptent sur son développement pour rendre le monde meilleur. Changpeng Zhao, le fondateur de Binance, partage tout à fait cet avis.
Pour moi, l’évolution de notre civilisation se trouve dans la prospérité financière. C’est quelque chose que nous pouvons atteindre grâce aux cryptomonnaies, surtout dans des pays sous-développés.
Changpeng Zhao lors de sa conférence au Paris Blockchain Week Summit
La part de responsabilité des monnaies numériques et des jetons non fongibles dans l’avenir de l’humanité n’est donc plus à prouver. Elle devrait même grandir dans les années qui viennent !
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