L’industrie cinématographique française expérimente pour la première fois le financement par la blockchain et espère que le projet sera bénéfique pour tous.
Des NFT pour financer un drôle de projet
La capacité de financement des cryptomonnaies a été maintes fois éprouvées à travers divers projets, de l’humanitaire à l’artistique. La France a enfin décidé de sauter le pas. En effet, les studios Rooftop Production et Karlab se lancent dans la réalisation du premier film d’animation financé par des NFT. Les deux sociétés seront secondées par les graphistes ayant travaillé sur d’autres dessins animés à succès tels que Tous en Scène ou encore Moi, Moche et Méchant.
A la clé de ce projet, un dessin animé tout en 3D mettant en scène des peluches. Baptisé Plush, le long métrage sera basé sur des personnages uniques que les investisseurs pourront acheter au préalable sous forme de jeton non fongible. Une manière de participer tout en s’appropriant une partie de l’œuvre, avec les avantages qui vont avec : possibilité de décider de certains éléments du scénario ou encore de se partager les recettes du projet. Pour l’instant, on ne sait rien sur le synopsis du film ; les intéressés auront donc peut-être la mauvaise surprise de découvrir que leur peluche préférée sera en fait le grand antagoniste de l’histoire.
La vente de NFT commencera au cours du mois de mai et, selon la société Illuminart à l’initiative de leur création, les acquéreurs ne devraient pas regretter leur geste.
Puisque les recettes moyennes des gros films d’animation sont de 700 millions de dollars, chaque acheteur d’un NFT Plush devrait, au minimum, voir sa mise multipliée par trois.
La société Illuminart dans un entretien pour Le Parisien
Quant aux célébrités françaises telles que Kev Adams, Gims ou Audrey Lamy, elles sont déjà sur les starting blocks pour doubler les personnages. Il faudra néanmoins attendre 2023 pour voir le résultat sur grand écran, sous réserve que la réalisation se passe bien et que les investisseurs soient au rendez-vous. Rien n’est donc acté pour le moment.
La crypto sphère devrait voler au secours de la culture dans les années à venir
Si certaines initiatives telles que Plush mettent déjà la crypto sphère à profit pour générer des financements, il semble que le gouvernement souhaite faire des cryptomonnaies et des NFT l’un des moyens les plus utilisés pour redonner un coup de fouet à la culture française.
Nous ne pouvons réfléchir notre politique culturelle en dehors de cette révolution. Je souhaite que nos principaux établissements culturels développent une politique en matière de NFT, par exemple à travers la valorisation, la diffusion et la protection des jumeaux ou déclinaisons de leurs collections physiques.
Emmanuel Macron lors d’une interview pour The Big Whale
Récemment, la Fondation Vasarely, basée à Aix-en-Provence, a même lancé sa propre collection de jetons non fongibles. Les fonds collectés serviront à la restauration de véritables œuvres d’art, faisant de ce musée le premier du pays à poser un pied dans la crypto sphère.
Alors que de grandes institutions culturelles telles que le British Museum ont déjà clamé leur allégeance aux NFT, la France pourrait bientôt se voir submerger par le phénomène à son tour.
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