Dans le paysage en constante évolution du Web3, Carlita Crypto s’est taillé une place en partageant des éclairages clairs et accessibles sur les technologies décentralisées. Son approche, à la fois pédagogique et connectée aux tendances du moment, la rend précieuse pour ceux qui cherchent à comprendre des sujets comme la blockchain et la finance décentralisée. Pour marquer le lancement de notre partenariat avec Carlita, nous unissons nos forces pour partager des informations Web3 à nos audiences respectives.
BeInCrypto (BIC) : Comment as-tu découvert la crypto ?
Carlita Crypto (CC) : J’ai découvert la crypto par le biais des NFTs. Un jour, l’école de commerce, dans laquelle j’ai étudié, avait organisé une conférence sur ce sujet, et elle a démarré avec la phrase “Si vous voulez devenir riche, vous êtes au bon endroit…” Quelques jours plus tard, j’achetais mes premiers ETH pour investir dans des NFTs, et quelques minutes après, je me faisais déjà scammer.
Une découverte assez déconcertante de cet écosystème, mais je n’ai pas lâché. Il me restait un peu d’ETH, alors j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à ce que j’avais acheté. En apprenant les bases de la blockchain et en découvrant Bitcoin, je suis tombée amoureuse de cet univers. J’ai commencé à en parler autour de moi, à ceux qui voulaient bien m’écouter, avant de rejoindre d’autres passionnés.
BIC : Quel est ton meilleur moment crypto ?
CC : Difficile de choisir, il y en a eu tellement ! Aujourd’hui, la crypto fait partie intégrante de ma vie et de mon travail. Ça m’a permis de rencontrer des gens géniaux qui sont devenus des amis et de vivre des moments inoubliables. Mais si je devais choisir, ce serait probablement le jour où un abonné m’a reconnue dans un bar et est venu me remercier pour tout ce qu’il avait appris grâce à mes vidéos. Un souvenir marquant, qui m’a beaucoup touchée !
BIC : Quel est ton pire moment crypto ?
CC: Sans hésiter, le crash de FTX. Personnellement, j’ai été peu affectée en termes de portfolio (j’avais au maximum 100 euros sur la plateforme), mais j’ai vu beaucoup d’amis tomber en dépression et reçu des messages de désespoir sur Twitter. Le marché n’a cessé de chuter, et l’ambiance est devenue pesante, surtout en sachant que notre travail dépend en partie de l’état du marché. C’était un moment difficile, surtout moralement.
BIC : Quel a été le plus grand défi pour toi en tant que vulgarisatrice dans cet univers complexe ?
CC : Le plus grand défi, c’est de faire comprendre aux gens totalement déconnectés de la technologie que la crypto, et en particulier Bitcoin, représente l’avenir. Pour beaucoup, c’est trop complexe, trop intangible. La plupart des gens n’ont même pas de notions basiques sur le système monétaire, l’inflation, ou encore l’importance de la vie privée. Donc, expliquer Bitcoin à ce public, c’est un vrai défi, d’autant que ce ne sont pas les personnes les plus enclines à regarder du contenu éducatif sur le sujet.
BIC : Tu as une communauté active. Quelle est la question la plus courante que ton audience te pose ?
CC: J’ai la chance d’avoir une communauté active et bienveillante, et j’en suis super reconnaissante. Les questions les plus courantes sont souvent : “Ça fait quoi d’être une femme dans la crypto ?” et “Comment fait-on pour travailler dans l’écosystème ?” Inutile de préciser que je préfère nettement la deuxième…
Comment imagines-tu la crypto dans 5 ans ?
CC : Dans cinq ans, j’imagine la crypto beaucoup plus développée, avec des cas d’usage concrets et des révolutions dans divers secteurs, comme la santé et la logistique. La crypto pourrait être davantage intégrée dans la finance traditionnelle, notamment avec l’apparition des ETFs et d’autres produits grand public. Je pense que la DeFi et les stablecoins faciliteront l’accès aux services financiers pour des populations jusqu’ici exclues. Et, j’espère que d’ici cinq ans, nous aurons trouvé des solutions pour rendre l’interopérabilité des systèmes blockchain, native.
BIC : Après Bitcoin et Ethereum, quelles sont pour toi les innovations qui ont marqué le marché crypto ?
CC : C’est difficile à dire ! Je vais répondre en parlant d’innovations qui, selon moi, viendront réellement compléter l’écosystème. Une des technologies les plus prometteuses en développement actuellement est le FHE (Fully Homomorphic Encryption). C’est une méthode de cryptographie qui permet d’effectuer des calculs sur des données chiffrées sans jamais les déchiffrer, garantissant ainsi la confidentialité tout au long du traitement (d’ailleurs, il y a une vidéo sur ma chaîne à ce sujet). Pour ce qui a déjà marqué le marché, les solutions de Layer 2 comme Polygon, Optimism, et Arbitrum ont considérablement amélioré l’évolutivité des blockchains et rendu les transactions plus rapides et moins coûteuses. De plus, les technologies Zero-Knowledge (ZK) permettent de prouver qu’une information est vraie sans en révéler le contenu, et elles offrent des applications puissantes pour la confidentialité et l’évolutivité. Toutes ces technologies permettent donc de voir des cas d’usage concrets se développer.
BIC : Pour terminer, quel impact espères-tu laisser sur la communauté Web3 et la prochaine génération d’utilisateurs de crypto ?
CC : Je ne compte pas quitter cet écosystème de sitôt. J’aimerais que mes vidéos, mes tweets et mes interventions aident des gens à mieux comprendre les cryptos et le Web3. J’espère aussi qu’à travers mon contenu, certains se rendront compte que ce qui nous paraît compliqué ne l’est pas forcément avec un peu de persévérance. Et que cet apprentissage puisse leur apporter des bénéfices, qu’ils soient financiers, professionnels, ou simplement liés à une meilleure compréhension de la technologie.
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