Non, 2026 ne sera pas l’année de la liberté pour la crypto française ! Après le déploiement du très controversé DAC 8, la France veut durcir les régulations, au-delà même des rêves fiscaux de Bruxelles.
Encore un resserrement fiscal
Encore une fois, le Pays des Droits de l’Homme délaisse ce concept et joue sur la surveillance ! La Cour des comptes alerte sur les failles de la fiscalité crypto en France et propose de taxer les portefeuilles froids pour combler les trous dans la déclaration des actifs numériques.
Pour contrer cela, elle préconise d’élargir l’obligation déclarative aux Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) hébergés en France, contrairement à DAC 8 qui cible prioritairement les comptes étrangers. Une transmission automatique des données de ces comptes au fisc est réclamée, pour une surveillance accrue des transactions domestiques.
SponsoredMais ce n’est pas tout ! L’institution préconise également de cibler les portefeuilles froids, ou comptes auto-hébergés hors ligne (ordinateurs, téléphones), où l’utilisateur détient sa clé privée. DAC 8 ignore ces wallets décentralisés, mais la recommandation impose une déclaration obligatoire au-delà d’un seuil non précisé pour les détenteurs français. Votre Ledger sera donc surveillé lui aussi.
Enfin, une surveillance des réseaux sociaux est également évoquée pour détecter les transactions non déclarées via comptes personnels. De quoi soulever un énième débat sur la vie privée, à l’heure où beaucoup de français stockent à long terme sans cessions taxables.
Macron est pour une crypto surveillée
Parallèlement, Emmanuel Macron a récemment alerté sur la dérégulation américaine des crypto et stablecoins, lors d’une interview accordée au journal Les Echos. Selon lui, les monnaies numériques pourraient être le catalyseur d’une instabilité financière mondiale via des réserves en dollars.
Le président français défend la souveraineté monétaire européenne via la loi MiCA, plus stricte, et appelle la BCE à adapter sa politique face aux stablecoins systémiques dépassant 300 milliards de dollars. Vous l’aurez donc compris : il mise aussi sur le durcissement du cadre national, aligné sur les propositions de la Cour pour une fiscalité plus intrusive.
La morale de l’histoire : les murs ont des oreilles, et bientôt vos portefeuilles aussi.