Alors que certains altcoins sont menacés par la SEC, Ethereum semble en bonne voie pour être le prochain sur la liste.
Le sort d’Ethereum d’ores et déjà joué ?
Après avoir tergiversé pendant un temps, la SEC a tranché : 😨 certains altcoins sont bel et bien des sécurités. Mais alors qu’elle hésitait quant au statut à donner à Ethereum, où en sont les débats ?
Si Gary Gensler et ses acolytes n’ont pas encore donné de réponse, un autre régulateur américain l’a fait à sa place. En effet, selon un rapport publié par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) servant de brouillon à une future régulation crypto, Ethereum ne serait pas un titre.
SponsoredMieux encore, selon le président de la CFTC, Rostin Behnam, la création de Vitalik Buterin ne serait rien d’autre qu’une simple marchandise. Celle-ci ne dépendrait pas d’une entreprise et serait, pour l’instant, tout simplement échangée au titre de n’importe quelle autre valeur. Cette fois-ci, le staking n’est pas pris en compte par les régulateurs.
Bonne nouvelle, donc, puisque si une telle opinion est conservée par la régulation à venir, Ethereum n’aura plus à craindre les coups de filet de la SEC. Attention néanmoins puisque, en attendant, la SEC est toujours invitée à exprimer 👉son point de vue et il est à craindre qu’elle trouve de nouveaux arguments pour inclure l’ETH dans les monnaies à interdire.
Toute la crypto n’est cependant pas de cet avis
Si la classification d’Ethereum en tant que marchandise a de quoi soulager l’industrie, force est de constater que toute la crypto n’est pas prête à accepter cela.
En effet, le célèbre Jack Dorsey fait polémique depuis hier soir en alléguant qu’Ethereum serait bel et bien une sécurité. Quels sont ses arguments ? Malheureusement, le principal intéressé n’en a laissé aucun.
Cependant, certains experts se sont rangés de son côté en affirmant que, suite à son passage à la preuve d’enjeu, l’ETH ⚠️ pouvait effectivement être considéré comme un titre. Ce, tout simplement, parce que le système serait désormais centralisé.
La morale de l’histoire : pour l’instant, c’est l’opinion des régulateurs qui gouverne la crypto.
