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LUNC burn taxe : le point sur l’implémentation de Binance

4 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • L'annonce de Binance a redonné de l'espoir à la communauté LUNC.
  • Toutefois, le mécanisme interne de burn mis en place par Binance se limite aux frais de trading collectés et non aux 1,2 % espérés.
  • Le burn on-chain a déjà permis de retirer plus de 2 milliards de jetons sur une semaine.
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Retournement de situation au sein de la crypto sphère. Alors que Binance avait dans un premier temps refusé toute taxe additionnelle à la taxe on-chain sur le LUNC, une annonce a secoué le prix de l’actif et sème maintenant le doute au sein de la communauté.

Une “burn taxe” au frais de Binance

L’euphorie déclenchée par l’annonce de CZ et de Binance a secoué le prix du LUNC, qui s’est fortement envolé ce lundi 26 septembre et a réjoui l’ensemble de la communauté. Cependant, aux premiers abords, la confusion a également été de mise au sein des holders de LUNC.

En effet, alors que Binance a annoncé la mise en place d’un mécanisme interne de burn, nombreux sont ceux qui ont confondu ce mécanisme avec une implémentation off-chain de la burn taxe de 1,2 %.

Cependant, cette taxe off-chain, déjà jugée trop onéreuse par CZ et pouvant réduire considérablement l’activité des traders sur le jeton Terra Luna Classic, n’a pas été implémentée. À sa place, l’exchange crypto a plutôt opté pour un mécanisme de burn interne à partir des frais de trading récoltés par Binance sur les activités liées au LUNC. De cette façon, les frais recollectés sont certes moins conséquents, mais les volumes de trading seront maintenus, puisque Binance utilisera ses propres revenus issus du trading (0,10 %) pour brûler des tokens LUNC. Les traders et holders n’auront donc pas à débourser le moindre centime pour le burn, car Binance prendra tous les frais à sa charge.

Tout en maintenant les volumes de transactions réguliers, Binance pourrait également faire venir sur sa plateforme d’autres traders de LUNC, désireux de participer au burn du jeton à frais réduits. Binance est actuellement responsable de plus de 55 % du volume de trading lié au jeton Terra Classic (60 % si l’on rajoute Binance Turquie). Un chiffre en hausse depuis l’annonce effectuée par Binance hier.

Chaque lundi, Binance procédera au calcul complet des frais recollectés pour ensuite les convertir en LUNC et envoyer ces tokens vers le dead wallet de la blockchain Terra Classic. Alors que chaque mardi, le rapport attestant de la transaction de burn comportant l’ID de la transaction sera publié.

Binance Burn
Source : Binance

En parallèle, l’exchange crypto a réitéré ce mardi 27 septembre la mise en place de la burn taxe on-chain de 1,2 % sur les dépôts et les retraits de LUNC.

Un billion de jetons brûlés à l’année ?

Cette décision prise par CZ de soutenir à nouveau la communauté LUNC a bien évidement réjoui celle-ci, mais a également relancé les spéculations concernant la quantité de tokens qui pourraient être brûlés sur une année. En effet, avec la participation (bien que différente de ce qui était espéré dans un premier temps) du plus grand exchange crypto, des milliards de jetons peuvent être brûlés quotidiennement.

Source : Twitter

Alors que ce lundi, le volume du marché Spot était supérieur à 1,5 milliards de dollars (soit 5 billions de LUNC négociés au 26 septembre), il y aurait approximativement 1,5 millions de dollars (soit 5 milliards de LUNC) de frais qui seraient collectés et transformés en jetons Terra Classic pour ensuite être brûlés. Sans prendre en compte l’inflation probable du prix du LUNC, et la variation quotidienne du volume de transactions, on aurait près de 2 billions de LUNC qui seraient brûlés annuellement.

Pour rappel, il y a actuellement 6 901 038 672 688 de jetons LUNC en circulation. En maintenant des standards de ce type, plus d’un quart des jetons pourraient être retirés de la circulation sur un an.

Bien que les volumes devraient progressivement décroître suite à l’euphorie provoquée par l’annonce, ils pourraient toutefois se maintenir au-dessus des centaines de millions de dollars, comme c’était le cas ces dernières semaines. De quoi continuer à brûler de manière intense des tokens LUNC. L’annonce positive de Binance pourrait également amener d’autres investisseurs à se projeter sur le jeton Terra Classic.

Une burn taxe on-chain aux résultats encourageants

En parallèle à l’initiative de Binance, la taxe on-chain continue sur sa lancée et brûle quotidiennement des centaines de millions de LUNC.

Source : Twitter

Sur la journée du lundi 26 septembre, plus de 465 millions de tokens ont été brûlés grâce aux activités on-chain sur la blockchain Terra Classic. Au total, et ce malgré les difficultés initiales de mises en place, ce sont déjà 2,17 milliards de LUNC qui ont été retirés de la circulation en moins d’une semaine. Pour ce mardi 27 septembre, près de 250 millions ont déjà été brûlés.

Jour après jour, les exchanges, qui ont majoritairement décidé d’apporter leur soutien à la burn taxe on-chain sont en train de résoudre les problèmes d’implémentation de la taxe pour participer à cette initiative. En effet, alors que de nombreux exchanges, à l’image de Binance, avaient du suspendre longuement les dépôts et retraits de LUNC, ceux-ci sont en train d’être résolus et réouverts.

L’ensemble de la communauté LUNC cherche à parachever sa belle initiative et met désormais la pression sur les autres exchanges pour la mise en place de la taxe burn en off-chain, ou pour la mise en place d’une initiative similaire à celle effectuée par Binance. Mais encore, la pression se renforce sur Coinbase pour re-lister le LUNC sur la plateforme.

Source : Twitter
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Matias Calderon
Matias Calderón Velarde est un journaliste/éditeur au sein de l'équipe France de BeInCrypto. Après un diplôme de Master en Science Politique obtenu à l'Université de Genève, il s'est progressivement réorienté vers le monde des cryptomonnaies. Dès 2020, son intérêt pour le secteur s'est concrétisé avec l'obtention de plusieurs certifications académiques liées à la crypto comme Bitcoin and Cryptocurrencies de l'Université Berkeley de Californie. Désormais, il est devenu un fervent croyant de...
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