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“Luna Classic n’a jamais été un titre financier”, affirme un porte-parole de Terra

2 mins
Par Shraddha Sharma
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EN BREF

  • Selon Terra, les procureurs sud-coréens ont peut-être “outrepassé leur autorité”.
  • Un porte-parole de Terra Labs estime que l'affaire est “hautement politisée”.
  • La société continue de nier les allégations, soulignant que “Luna n’a jamais été un titre”.
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Terraform Labs a déclaré que les procureurs sud-coréens ont peut-être “outrepassé leur autorité”, soulignant que Luna Classic n’a jamais été un titre.

Peu de temps après que le cofondateur de Terra, Do Kwon, a nié avoir esquivé la “notice rouge” d’Interpol, un porte-parole de l’entreprise a déclaré que “l’affaire est hautement politisée”.

“Un procès injuste et hautement politisé”

“Nous pensons que cette affaire est devenue hautement politisée et que les procureurs sud-coréens ont fait preuve d’injustice et ont failli au respect des droits fondamentaux garantis par la loi coréenne”, a déploré le porte-parole de Terra lors d’une interview avec Wall Street.

L’édition anglaise de Be[In]crypto a récemment rapporté que le cofondateur de Terra, Daniel Shin, a été désigné comme l’un des principaux témoins de l’Assemblée nationale de Corée du Sud. Ji-Yun, l’un des validateurs de la blockchain Terra, a également été appelé à témoigner. Autant dire que l’effondrement du stablecoin algorithmique est loin d’être une affaire close.

Début mai, le fiasco de Luna Classic a coûté 40 milliards de dollars à des investisseurs du monde entier. Quelques semaines plus tard, la crise s’est propagée comme un feu de brousse, frappant certains des plus grands noms de la crypto sphère, notamment Three Arrows Capital, BlockFi et Celsius. Dès lors, Terraform Labs et ses hauts responsables font face à plusieurs allégations de fraude et de violation des lois sur les valeurs mobilières.

L’emplacement de Do Kwon reste inconnu

Alors que l’emplacement de Do Kwon demeure toujours inconnu, le porte-parole de Terra a déclaré : “L’emplacement de Do Kwon est une affaire privée depuis des mois, notamment en raison des risques de sécurité physique, que ce soit pour lui ou pour sa famille”. Selon le porte-parole, certains individus auraient même tenté de s’infiltrer dans le domicile de l’entrepreneur déchu.

Do Kwon

Interrogés à ce sujet, les procureurs sud-coréens ont déclaré à Wall Street qu’ils ne répondraient pas à “toutes les plaintes unilatérales faites par le suspect en fuite”, soulignant que M. Kwon devrait comparaître devant les autorités afin de “faire connaître pleinement sa position et coopérer avec les enquêteurs”.

Luna Classic : son statut de titre financier pourrait aggraver l’affaire

Plusieurs sources ont rapporté que M. Kwon faisait l’objet d’une enquête du bureau du procureur du district sud de Séoul pour voir si des accusations de stratagème de Ponzi pourraient être portées contre lui. La semaine dernière, l’organisme de surveillance a émis un mandat d’arrêt contre Do Kwon et cinq autres dirigeants de Terra Labs qui seraient apparemment impliqués dans la violation de la réglementation du marché des capitaux.

Cependant, Terra continue de nier les allégations, soulignant que “Luna Classic n’a jamais été un titre” et que cette réglementation ne s’y applique pas. Selon le porte-parole de l’entreprise, le fait que Luna Classic ne soit pas un titre financier, lève toutes les accusations qui pèsent sur M. Kwon et sa société.

En effet, Terraform Labs cherche à se défendre en se basant sur le cadre réglementaire ambigu des cryptomonnaies. C’est d’ailleurs le cas d’autres entreprises crypto comme Ripple, qui plaide depuis près de deux ans contre les accusations de la SEC.

Cela dit, le gouverneur du Service de surveillance financière (FSS) de Corée du Sud, Lee Bok-Hyun, a récemment indiqué que les actifs numériques pourraient entrer dans le champ d’application de la loi sur les valeurs mobilières et les marchés de capitaux.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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