Ripple continue de faire face à la SEC tandis que de plus en plus de grands bonnets de la crypto viennent se joindre le procès.
Ripple rassemble l’industrie sous sa bannière
Depuis plusieurs jours, il semblerait que Ripple soit en position de force dans le procès qui l’oppose à la SEC. En effet, les témoignages en sa faveur se multiplient et, plus récemment, la Blockchain Association s’est mêlée à l’affaire avec l’ambition d’arrêter les abus de pouvoir des autorités américaines sur la crypto. Nouveau rebondissement dans l’affaire : l’un des plus grands représentants du secteur a décidé de faire son entrée au tribunal afin de se faire entendre à son tour.
En effet, la célèbre plateforme d’échange Coinbase, qui a jusque-là observé le procès de loin, semble avoir décidé que la plaisanterie a assez duré. Tandis que les entreprises crypto se succèdent pour prendre la défense de Ripple, la société de Brian Armstrong souhaite apporter sa pierre à l’édifice. Dans le cadre des amicus briefs, cette dernière est venue elle aussi remettre en question les arguments de la SEC tout en pointant ses faiblesses. En outre, à l’instar de la Blockchain Association, elle affirme que l’autorité américaine abuse de son pouvoir et sort du cadre délimité par la loi.
Selon Coinbase, la SEC n’aurait pas le droit de qualifier l’activité de Ripple d’illégale sans en avoir montré les preuves et sans avoir lancé une enquête en bonne et due forme.
Compte tenu de l’absence de réglementation de la SEC pour le secteur des crypto-monnaies, la question de savoir si la SEC a donné un avis équitable avant d’engager une action coercitive contre les ventes de l’un des milliers d’actifs numériques uniques sera souvent fortement axée sur les faits, ce qui la rend particulièrement mal adaptée à un jugement sommaire. Ripple et d’autres ont fait l’objet d’un examen approfondi de l’application de la loi alors que d’autres – avec des produits ou des services presque identiques – n’en ont apparemment fait l’objet d’aucun.
Extrait de l’amicus brief déposé par Coinbase.
Ainsi, la trentaine de pages du document déposé par le géant de la crypto tenterait de démontrer que les actions de la SEC auraient pour seul objectif de briser l’avancée de l’industrie. Malgré tout, Coinbase ne réfute pas la nécessité de réguler le secteur et demande davantage de souplesse, tout en blâmant l’autorité américaine puisque celle-ci souhaiterait faire appliquer ses propres lois dans un monde qui n’en dispose pas encore. Les acteurs de la crypto n’étant placés sous aucune régulation définitive, la plateforme d’échange estime que Ripple ne peut être épinglé pour ne pas l’avoir suivie.
Vers une bataille généralisée de la crypto ?
Et si le procès intenté à Ripple s’étendait à tous les autres acteurs de l’industrie ? Alors que l’arrivée de Coinbase dans l’affaire est vue avec beaucoup de positivité, les détenteurs de XRP espèrent que le soutien aboutira également au relisting du jetons sur la plateforme d’échange. Désormais, il se pourrait que d’autres grands bonnets viennent à leur tour s’opposer à la SEC. C’est, du moins, l’appel que lance le crypto-influenceur Ben Armstrong sur Twitter. Selon lui, si toutes les grandes entreprises crypto venaient s’unir sous la bannière de Ripple, les autorités seraient forcées de faire marche arrière. De quoi faire du procès l’affaire du siècle pour la crypto sphère, tout en devenant l’unique occasion de délimiter son territoire.
Il se pourrait donc que de nouvelles institutions du secteur viennent se joindre à la danse et faire valoir leur voix pour forcer les autorités à faire preuve de davantage d’indulgence.
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