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FTX  : L’autorité de la bourse de Bahamas confirme avoir confisqué 3,5 milliards des actifs de l’exchange

2 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • La Commission des valeurs de Bahamas a révélé qu'elle a en sa possession des actifs de l'exchange FTX.
  • L'autorité de la bourse de l'île caraibéenne a fait savoir qu'elle distribuera les fonds aux clients lorsque la Cour Suprême de Bahamas lui aura ordonné de le faire.
  • En outre, le remboursement des clients japonais de FTX se précise pour février 2023.
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Certains créditeurs et clients de l’exchange peuvent garder un minimum d’espoir de remboursement. En fait, l’équivalent bahaméen de la SEC avait saisi une partie des actifs de FTX au début du mois de novembre lorsqu’avait éclaté le scandale de ses réserves et ses pratiques de manipulation de maché avec sa branche d’investissement, Alemada Research. 

Un espoir de remboursement pour les clients de FTX

La Securities Commission of The Bahamas (SCB)  a rapporté qu’elle a toujours en sa possession les actifs qu’elle a confisqués à l’exchange FTX au début du mois de novembre. Il s’agit d’une somme de 3,5 milliards que l’autorité de la bourse de l’île caraïbéenne avait saisi suite à la chute de la plateforme de Sam Bankman Fried (SBF). 

Pour être plus précis, le transfert des fonds de FTX Digital Markets, la filiale bahaméenne de l’exchange, vers les portefeuilles de la Commission des valeurs mobilières des Bahamas a eu lieu le 12 novembre, soit une journée après que la société a entamé la procédure des faillites du chapitre 11.

La SCB a également fait savoir qu’elle ne va distribuer ses actifs aux clients de la plateforme que lorsque la Cour Suprême de Bahamas ne lui aurait ordonné de le faire. 

« Les actifs numériques transférés le 12 novembre 2022 vers des portefeuilles numériques sous le contrôle exclusif [de] la commission sont détenus par la commission à titre temporaire, jusqu’à ce que la Cour suprême des Bahamas ordonne à la commission de les remettre aux clients et créanciers qui les possèdent. »

peut-on lire dans le communiqué 

Néanmoins, on doit préciser que les avocats de FTX ont beaucoup critiqué la façon que la SCB avait géré la crise de l’exchange. Dans une pétition envoyée à la Cour de Delaware, ils ont écrit

« Les JPLs (référence aux demandes de la SCB) n’identifient aucune base qui justifierait leur demande d’expédition, autre que de protéger les actifs de FTX Digital Markets Ltd. (” FTX DM “), qui serait en danger de dissipation. Les JPLs déclarent simplement qu’un tel risque existe, mais ne fournissent aucune preuve à l’appui. Ils ne s’acquittent d’aucun fardeau pour justifier l’allégement. »

Ça se précise au Japon

Dans une notre adressée à ses clients japonais, la filiale de l’exchange du pays a révélé qu’elle va commencer à les restituer à partir du mois de février de l’année prochaine. FTX Japon a aisi fait savoir qu’elle est en train de développer un système permettant aux utilisateurs de retirer leurs fonds sur la plateforme Liquid Japan, une société qu’elle a achetée au mois de mai. 

« Pour le retour des actifs, les clients qui ont des comptes chez FTX Japon et Liquid Japan, ainsi que les clients éligibles recevront des informations telles que l’ouverture d’un compte Liquid à la mi-janvier par courrier électronique. Afin d’ouvrir un compte, nous devrons peut-être vérifier notre identité, mais dans ce cas, nous vous en informerons individuellement. » 

a-précisé l’exchange dans la note

D’après ce qu’a rapporté le journal américain Bloomberg, FTX Japon n’avait que 94,5 millions de dollars actifs crypto et 46 millions de dollars en monnaie fiat sur sa plateforme. Ce qui est compréhensible quand on sait que la branche nippone n’a été créée que six mois avant que l’exchange s’effondre sur le marché.

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Samuel Cange
Samuel Cange est un rédacteur crypto expérimenté avec un master en économie de l'Université de Namur (Unamur). Il a commencé à travailler en tant que rédacteur crypto en 2020, ce qui lui a permis d'acquérir une connaissance approfondie du marché des cryptomonnaies ainsi que de l'industrie de la blockchain en général. En dehors de son travail en tant que rédacteur, Samuel participe activement à la vulgarisation des cryptomonnaies sur les réseaux sociaux. Il possède un compte Facebook privé...
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