Face à la popularité grandissante de l’IA, l’Union Européenne veut sévir. A quels changements pouvons-nous nous attendre ?
La fin de la gloire pour des IA telles que ChatGPT ?
ChatGPT, Bing Chat, Google Bard… Depuis le mois de janvier dernier, l’IA conversationnelle est devenue la star des nouvelles technologies. Alors que les médias ne parlent que d’elle toute la journée, la situation semble échauffer les oreilles de l’Union Européenne.
Selon un rapport publié par Le Monde, les députés seraient en pleine discussion pour réguler l’intelligence artificielle sur son territoire. Le but serait d’aboutir à une loi, pour l’instant baptisée “AI Act” et reprise d’une esquisse de régulation datant de 2018. Ce, afin d’éviter certains abus.
Parmi les sujets soulevés par la future régulation, la loi insiste sur les différents risques initiés par l’utilisation de l’IA par la population. L’Union Européenne souhaite donc encadrer la récolte des données, la surveillance ou la censure par les gouvernements, ou encore l’utilisation de la technologie dans le secteur médical… mais pas encore les prédictions crypto.
ChatGPT et consorts vont donc devoir montrer patte blanche si elles souhaitent être encore disponible sur le Vieux Contiment. Pour l’instant, on ignore encore à quel point elles seront impactées par la nouvelle loi. Les députés auraient encore du mal à s’entendre. Nous pouvons donc sans doute nous attendre à de nombreux rebondissements dans les mois à venir.
En France aussi, une régulation en route ?
Si le Ministre de la Transition Numérique, Jean-Noël Barrot, participe lui aussi au débat, il pourrait être à l’initiative d’une loi française qui pourrait impacter l’IA. En effet, depuis début février, il a fait de la lutte contre la désinformation son cheval de bataille.
Or, il est bien connu maintenant que des IA telles que Google Bard véhiculent de fausses informations. Les entreprises à l’origine de la technologie pourraient donc se faire taper sur les doigts. En conséquences, elles pourraient être sommées d’améliorer la qualité de leurs réponses.
Une affaire qui n’est pas simple puisque, pour l’instant, les intelligences artificielles conversationnelles apprennent par l’intermédiaire de leurs utilisateurs.
La morale de l’histoire : malheureusement pour l’IA, c’est celui qui invente la règle qui gagne toujours.
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