Voir plus

Meta : Mark Zuckerberg ne sait plus quoi faire

5 mins
Par Jay Speakman
Rejoignez Notre Communauté de Trading sur Telegram

EN BREF

  • Après avoir enterré ses projets NFT et remercié 10 000 employés, Meta ne sait plus où se diriger.
  • Mark Zuckerberg multiplie les faux pas, ce qui risque de le décrédibiliser face aux investisseurs.
  • Quelles sont les solutions possibles pour Meta ?
  • promo

Après un rebranding plus ou moins réussi et un investissement de plusieurs millions de dollars dans le metaverse, Meta a récemment remercié 10 000 employés et abandonné ses projets NFT. L’entreprise de Mark Zuckerberg a-t-elle du mal à trouver sa voie ?

En novembre dernier, Meta voulait transformer Instagram en une 🛒 marketplace NFT. À peine cinq mois plus tard, l’entreprise a supprimé les jetons non fongibles de toutes ses plateformes. Et 🤝 ce n’est pas la première fois que le géant de la Silicon Valley fait une telle marche arrière. 

Le constat est sans équivoque : Meta a de grandes ambitions, mais elle ne sait plus où mettre le pied.

Meta, une entreprise perdue

L’annonce du licenciement de 10 000 employés a envoyé des ondes de choc dans le monde de la technologie. En se séparant de 11% de sa masse salariale, Meta espère rester à flot dans un contexte économique de plus en plus difficile et concurrentiel. En effet, la croissance de TikTok pose problème à Facebook et à Instagram, dont les revenus publicitaires sont en chute libre depuis plus de deux ans.

Et pour couronner le tout, la 🏢 big tech a enterré tous ses projets NFT. Une volte-face soudaine qui soulève des inquiétudes quant à la capacité d’adaptation de Meta. S’agit-il d’un manque de prévoyance ? Ou, peut-être, une mauvaise compréhension des besoins du marché ? Difficile de le savoir, cela dit, une chose est sûre : Meta ne sait plus où donner de la tête.

Depuis son rebranding, l’action de la société n’a pas connu de répit. Cependant, aussi étrange que cela puisse paraître, l’annonce de la campagne de licenciements a brièvement augmenté le cours de son action. Autant dire que les investisseurs sont aussi déroutés que Meta.

Qu’en est-il des projets metaverse de Meta ? Jusqu’à présent, l’entreprise californienne n’a rien révélé à ce sujet. Cependant, ses récentes actions en disent long sur ses intentions. En effet, la réduction des effectifs et l’abandon des projets NFT brossent le tableau d’une entreprise qui peine à trouver sa vocation.

Meta doit-elle changer de patron ?

L’indécision de Meta lui a valu des millions de dollars au cours des deux dernières années. Mark Zuckerberg est-il capable de remettre son entreprise sur les roues du succès ? Difficile de le savoir. Cependant, un changement de direction ne ferait probablement pas de mal à Meta.

Après avoir chapeauté Meta pendant près de deux décennies, Mark Zuckerberg a peut-être perdu ses repères. En recrutant un nouveau PDG, l’entreprise mère de Facebook et d’Instagram pourra repartir sur de bonnes bases, et surtout, sortir de cette “crise d’identité” dont elle souffre depuis des années.

Avec des expériences et des idées différentes, un nouveau PDG pourrait être en mesure d’identifier les terres inexplorées et les opportunités inexploitées. De même, il pourrait éloigner l’entreprise de son passé trouble et restaurer sa réputation, qui a été ternie par des années de controverses et de scandales.

De cette façon, Meta pourrait regagner la confiance des utilisateurs, des législateurs et des investisseurs. En montrant sa volonté de changer, l’entreprise de la Silicon Valley va non seulement améliorer sa notoriété et son image, mais également créer de nouvelles opportunités de croissance.

Sous l’égide d’un nouveau patron, Meta aura également la possibilité de redéfinir ses priorités et son orientation stratégique. Elle pourra, par exemple, réévaluer ses projets de metaverse, chercher d’autres sources de revenus, ou se focaliser sur ses plateformes de réseaux sociaux. 

Et bien sûr, qui dit changement de direction, dit changement de la culture d’entreprise. En effet, le recrutement d’un nouveau PDG pourrait aider Meta à changer ses codes et ses valeurs, favorisant un environnement qui encourage l’innovation, la collaboration et l’adaptabilité. De cette façon, Meta pourra attirer et retenir ses meilleurs talents.

Mark Zuckerberg

Diviser pour mieux régner

Meta peut également se diviser en plusieurs entités plus petites et plus ciblées. Chacune de ces entités sera une entreprise à part entière avec ses propres codes et objectifs. Avec cette stratégie, chaque filiale pourra se focaliser sur son cœur de métier, ce qui devrait favoriser l’innovation et la croissance. 

De même, Meta pourrait également vendre certaines de ses filiales. Ainsi, l’entreprise aura la possibilité de lever des capitaux tout en rationalisant ses opérations. En cédant ses “actifs non essentiels”, Meta pourra se concentrer sur les activités les plus rentables. À leur tour, les acheteurs de ces filiales pourront tirer parti de leur propre expertise et de leurs ressources pour créer de nouvelles opportunités de croissance.

Meta bientôt épinglée pour pratiques anticoncurrentielles ?

Aux États-Unis et ailleurs, les législateurs ne cachent pas leurs inquiétudes quant aux pratiques anticoncurrentielles de Meta. Ainsi, il est fort probable que le géant de la tech soit bientôt épinglé par la justice et forcé à se diviser. Chose qui pourrait conduire à l’effondrement de l’empire de Mark Zuckerberg.

Certes, cette rupture forcée pourrait créer un paysage plus concurrentiel, mais elle présenterait également des risques importants pour les nouvelles entités de Meta. 

Quelle que soit la méthode, diviser Meta en entreprises plus petites et plus ciblées pourrait favoriser l’innovation, atténuer les pressions réglementaires et permettre à chaque segment de se spécialiser et de prospérer. Cependant, le succès d’une telle démarche dépendra de la capacité de ces nouvelles entités à s’adapter, à collaborer et à rivaliser dans un environnement de plus en plus concurrentiel.

Quel avenir pour Meta ?

Les récentes décisions de Meta brossent le tableau d’une entreprise qui a du mal à trouver sa place dans un secteur en plein boom. La perte de talents, la baisse de la part de marché et l’incapacité à tirer parti des tendances émergentes ne présagent rien de bon pour Meta. Cependant, au milieu de tous ces défis se trouve une opportunité d’introspection et de réinvention.

Pour échapper à la crise, l’entreprise de Mark Zuckerberg doit réévaluer ses projets de metaverse et essayer de donner la priorité à son cœur de métier, c’est-à-dire, les réseaux sociaux. Afin de maintenir son avantage concurrentiel, Meta ne devrait pas hésiter à changer d’orientation stratégique et de direction.

En fin de compte, la survie et l’avenir de Meta dépendent de sa capacité à s’adapter, à innover et à répondre efficacement aux besoins de ses utilisateurs. L’entreprise se trouve à un moment déterminant de son histoire, et les choix qu’elle fait aujourd’hui détermineront sa trajectoire pour les années à venir. 

Meta pourra-t-elle relever le défi ? Ou suivra-t-elle les pas de MySpace et de Skyrock ? Telle est la question.

Morale de l’histoire : Meta doit garder à l’esprit qu’aucune big tech n’est “too big” pour tomber.

Les meilleures plateformes de cryptos | Avril 2024

Trusted

Avis de non-responsabilité

Avis de non-responsabilité : conformément aux directives de The Trust Project, cet article d’opinion présente le point de vue de l’auteur et ne reflète pas nécessairement les opinions de BeInCrypto. BeInCrypto s’engage à fournir des informations transparentes et à respecter les normes journalistiques les plus strictes. Les lecteurs sont invités à vérifier les informations de leur propre chef et à consulter un professionnel avant de prendre des décisions sur la base de ce contenu.

wpua-150x150.png
Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
READ FULL BIO
Sponsorisé
Sponsorisé