Alors que le staking crypto est toujours dans le viseur de la SEC, Coinbase veut directement confronter le régulateur à ses victimes.
Le sort du staking sera décidé par les utilisateurs
Après que la SEC ait 😱 imposé des sanctions à Kraken et demandé le retrait de son programme de staking, Coinbase continue de voir la chose d’un mauvais œil. Sans attendre, la plateforme crypto ⚔️ a déclaré la guerre au célèbre régulateur américain. Elle prépare désormais sa deuxième attaque.
En effet, pour l’équipe dirigeante de Coinbase, ce sont les utilisateurs ayant recours au staking qui en parlent le mieux. Afin de faire flancher la SEC une bonne fois pour toute, elle a donc lancé une pétition. Assortie d’un argumentaire de 18 pages, celle-ci tente de prouver par des exemples concrets que le staking n’est pas une sécurité et ne correspond pas aux critères du test d’Howey.
Afin d’obtenir gain de cause, 3 arguments sont mis en avant :
- le staking ne nécessite pas d’investissement direct, ce sont les jetons qui sont cédés et non de l’argent ;
- les utilisateurs gardent le contrôle de leurs actifs ;
- les entreprises crypto proposant des services de staking ne génèrent pas de profit sur celui-ci.
Pour ajouter davantage de poids à son action, Coinbase invite ses utilisateurs américains à signer la pétition. Ce, à travers un programme appelé Crypto435.
L’acte de la dernière chance pour la plateforme crypto ?
Si l’on ignore si cette pétition saura 🤔 faire changer l’opinion de la SEC envers le staking, Coinbase laisse à entendre qu’il s’agira de sa dernière tentative pour faire ployer les régulateurs. En effet, la plateforme crypto songerait déjà à quitter les États-Unis. Ce, en raison de l’impact trop contraignant de la SEC sur l’industrie.
Selon Watcher.Guru, l’entreprise se préparerait d’ores et déjà à ouvrir une nouvelle plateforme d’échange à l’étranger. Par ailleurs, son départ serait également motivé par la faillite des banques américaines.
Pour l’instant, cette initiative n’en est au stade de la proposition mais elle pourrait devenir réalité en fonction de la réponse de la SEC à la pétition.
La morale de l’histoire : si le staking n’est pas expressément interdit, il est permis.
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