Circle va étendre ses services sur le vieux continent. Comme beaucoup d’autres géants de l’univers des cryptomonnaies, l’émetteur du stablecoin USDC, compte établir sa base européenne dans l’Hexagone.
Circle : Vers une installation en France
Les récents problèmes qu’a connu l’USDC n’a pas ébranlé les ambitions expansionnistes de Circle. L’émetteur de stablecoin compte étendre ses tentacules en dehors des frontières américaines.
En effet, il a annoncé, ce matin, sa volonté d’établir ses services en Europe. Circle aurait déjà effectué sa demande d’agrément en qualité d’établissement de monnaie électronique et sa licence de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN). Ce, auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ainsi que de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Un statut qui permettrait à l’entreprise d’offrir ses produits légalement dans l’Hexagone.
“Nous sommes ravis de donner un coup d’accélérateur à notre stratégie de croissance en Europe grâce à cette candidature”.
Jeremy Allaire, directeur général Circle.
Circle a également rapporté espérer que son stablecoin adossé à l’euro, l’EUROC puisse se conformer à la norme MiCa. Cependant, l’entreprise devra consentir de gros efforts en termes de réserves comme l’exige la réglementation européenne sur les stablecoins.
L’entreprise basée à Boston a connu des moments difficiles au cours de ce mois de mars. En effet, le cours USDC a notamment perdu son ancrage au dollar et chuté sous la barre de 0,90 $. Mais encore, sa capitalisation boursière a baissé de 22 % sur l’année, passant de 45 milliards à 35 milliards.
France : Un hub pourtant pas trop accueillant
Alors que les géants de l’univers des cryptomonnaies (Circle, crypto.com et Binance) cherchent à s’installer en France, les autorités durcissent davantage la réglementation des actifs numériques dans le pays.
Dans un poste publié sur son compte Twitter, l’influenceur phare français, Hasheur, appelle l’écosystème crypto à se mobiliser contre les récentes pressions règlementaires des autorités. En effet, le parlement français veut renforcer les conditions d’octroi de la licence PSAN et interdire les influenceurs crypto.
Alors que ces grandes sociétés de l’écosystème crypto ventent les mérites de la France comme un hub crypto, les décisions prisent à l’interne par le gouvernement semble totalement opposées. Cependant, pour le moment, les grandes sociétés continuent de se fixer sur l’hexagone. Le dernier exemple est donc Circle, qui pourrait ainsi dynamiser l’activité de son stablecoin EUROC en Europe.
Morale de l’histoire : un “je t’aime moi non plus !” entre les autorités françaises et les entreprises crypto.
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