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Cette vidéo oubliée qui risque de décrédibiliser Gary Gensler

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • Il y a cinq ans, Gary Gensler n’était pas anti-crypto.
  • “Les trois quarts des cryptomonnaies disponibles sur le marché ne sont pas des valeurs mobilières”, disait-il à ses étudiants.
  • De plus en plus de dirigeants américains appellent au licenciement de Gensler.
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Le président de la SEC, Gary Gensler, n’a pas toujours été anti-crypto. La preuve ? Cette vidéo datant de 2018.

Dans cette vidéo filmée lors d’un cours intitulé “Blockchain and Money”, on voit Gary Gensler en train d’expliquer aux étudiants du MIT que la plupart des cryptomonnaies ne sont pas des titres financiers.

Voici donc ce que disait Gary Gensler aux étudiants il y a cinq ans : 

“Nous savons déjà qu’aux États-Unis et dans de nombreuses autres juridictions, les trois quarts du marché ne sont pas des ICO ou pas ce qu’on appellerait des valeurs mobilières”.

Le président de la SEC a également précisé que cette classification s’applique dans les trois juridictions qui utilisent le 📄 test de Howey, à savoir : les États-Unis, le Canada et Taïwan.

“Les trois quarts des cryptomonnaies disponibles sur le marché ne sont pas des valeurs mobilières. Ce sont des marchandises, ou tout simplement, des cryptomonnaies”.

Le retournement de veste spectaculaire de Gary Gensler

Une 🪙 ICO (Initial Coin Offering) est une méthode utilisée par les 🏢 entreprises crypto pour lever des fonds. Lors du bull run de 2017, le nombre d’ICO a battu tous les records. Un an plus tard, les législateurs américains ont commencé à les surveiller de très près.

Durant le cours, Gary Gensler a déclaré que pour la majeure partie du marché crypto, “la question de savoir si les ICO sont des titres n’est pas particulièrement pertinente en tant que question juridique ou réglementaire”.

Cinq ans plus tard, le patron de la SEC crie haut et fort que toutes les cryptomonnaies, à l’exception de ₿ Bitcoin, sont des titres financiers. L’agence qu’il dirige est également devenue la bête noire des plateformes d’échange, de stablecoins et de 💰 staking crypto.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la première fois que Gensler fait une telle volte-face. En 2019, il ne manquait aucune occasion de promouvoir Algorand et son token natif. Mais lors de sa dernière action judiciaire contre Bittrex, il a déclaré que ALGO était un titre financier.

Le 16 avril, le sénateur américain Warren Davidson 👋 a proposé de remercier Gary Gensler et de le remplacer par un autre directeur.

D’autres législateurs et acteurs du marché crypto ont appelé le Congrès à mettre en place des réglementations plus strictes pour empêcher Gensler et son agence de prendre des décisions arbitraires.

Comment expliquer cette volte-face ?

Selon de nombreux analystes, le gendarme boursier américain serait contrôlé par Wall Street et certaines grandes banques. Et, étant donné que la crypto menace la dominance absolue de la finance traditionnelle, ces acteurs auraient demandé à la SEC de resserrer l’étau sur les cryptomonnaies.

En effet, la finance décentralisée risque de tuer le système financier traditionnel, qui semble déjà au bord de l’effondrement.

Morale de l’histoire : Avant de tout perdre, il vaut mieux tout quitter. À bon entendeur !

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle a travaillé en tant que traductrice chez BeInCrypto de 2021 à 2023. Ses sujets d’expertise : Cryptomonnaies, Finance...
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