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Non, Cardano (ADA) n’a jamais été un titre financier

2 mins
Par Martin Young
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EN BREF

  • D’après IOG, la société mère de Cardano, ADA n’est pas un titre financier.
  • La SEC a récemment ajouté 19 crypto actifs à sa liste de titres financiers.
  • Le test de Howey, qui est utilisé pour distinguer entre les titres financiers et les matières premières, a été créé en 1946.
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D’après Input Output Global (IOG), la société mère de Cardano, la crypto ADA n’a jamais été un titre financier.

Dans le cadre de ses procès contre Coinbase et Binance, la Securities and Exchange Commission (SEC) a ajouté 19 crypto actifs à sa liste de titres financiers. Cardano (ADA), qui fait partie de la liste, n’a pas tardé à réagir.

Cardano (ADA) n’a jamais été un titre financier

Dans un billet de blog publié mercredi, IOG a noté que les documents publiés par la SEC “sont remplis d’erreurs factuelles” et n’auront aucun impact sur ses opérations.

“ADA n’est en aucun cas un titre financier en vertu des lois américaines sur les valeurs mobilières. Il ne l’a jamais été”.

L’entreprise estime également que les législateurs ne peuvent pas élaborer de cadre réglementaire sans comprendre le fonctionnement des blockchains décentralisées.

Tout comme Coinbase et Binance, l’entreprise mère de Cardano se dit prête à tendre la main aux législateurs. Elle estime cependant que l’étouffement de l’innovation ne fait que nuire davantage à l’industrie et aux communautés concernées.

“Ce dernier dossier de la SEC nous démontre une fois de plus que nous avons un long chemin à parcourir en matière de législation. La réglementation par application ne nous donne ni la clarté ni la certitude auxquelles l’industrie blockchain et les consommateurs ont droit”.

La blockchain et la crypto ont besoin d’une réglementation qui reconnaît leur nature “transparente, auditable, immuable et équitable”.

Depuis que le gendarme boursier américain a publié sa nouvelle liste, le token natif de Cardano, a dégringolé de 15 %. Ce, en raison d’une vague de liquidation massive d’ADA.

Notons que la liste de la SEC comprend d’autres altcoins, comme SOL, MATIC, BNB, ALGO, DASH, entre autres.

 Source : Twitter/@milesdeutscher

D’après l’analyste crypto Miles Deutscher, ces tokens partagent plusieurs points communs. “Ils ont tous été lancés via une vente initiale, ou une levée de fonds. Chacun de ces projets s’est engagé à améliorer son protocole via un processus de développement continu. De même, ils ont tous utilisé les réseaux sociaux pour présenter les caractéristiques et les avantages de leurs plateformes”, a-t-il expliqué.

Test de Howey, un outil obsolète ?

Pour faire la différence entre les matières premières et les titres financiers, le gendarme boursier américain utilise le fameux test de Howey. 

Pour en savoir plus à ce sujet, nous vous invitons à lire notre guide sur le test de Howey.

Cependant, ce test qui risque de détruire des centaines de cryptomonnaies, a été créé il y a plus de 75 ans. Il s’agit, selon Miles Deutscher, d’un test obsolète.

“L’application d’un test créé en 1946 à une toute nouvelle catégorie d’actifs numériques pose des problèmes majeurs”.

De son côté, Gary Gensler, le président de la SEC continue de faire la sourde oreille aux revendications de la crypto sphère. Dans une interview avec CNBC, il a déclaré que le monde n’a pas besoin de cryptomonnaies

Morale de l’histoire : Qui sème le vent récolte la tempête.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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