Alors que la libération de Do Kwon sous caution est imminente, la situation serait loin d’être aussi innocence que l’entrepreneur le prétend.
Do Kwon libéré par l’implication d’un tiers ?
Nous vous en parlions en début de semaine : après que l’appel des procureurs monténégrins ait été rejeté, 😣 Do Kwon sera bel et bien libéré sous caution dans les jours qui viennent. Cependant, cette décision ne serait pas uniquement du fait de la justice.
C’est, du moins, ce que laisse à entendre le média sud-coréen Yonhap. Selon lui, Do Kwon aurait bénéficié de l’appui d’un homme politique bien connu au Montenegro. Le principal intéressé aurait envoyé une lettre manuscrite à Dritan Abazović, l’ancien premier ministre du pays, dans laquelle il avouerait avoir financé le parti politique local “Europe Now”.
Naturellement, le destinataire de la missive s’est immédiatement demandé si les connivences politiques de Do Kwon n’avaient pas servi à appuyer sa libération auprès de la justice. Une enquête est donc actuellement en cours.
Pendant ce temps, Milojko Spajić, le chef d’Europe Now et ancien ministre des Finances, continue de dénoncer un mensonge éhonté. Il aurait même été victime, de près et de loin, de l’affaire Terra.
Do Kwon dit-il la vérité et a-t-il bénéficié d’un soutien plus que douteux pour obtenir gain de cause ou sème-t-il la zizanie pour gagner du temps avant une nouvelle exaction ? Seul le temps nous le dira.
Le sponsoring, porte de sortie des criminels de la crypto ?
La nouvelle de la libération corrompue de Do Kwon commence à faire son chemin au sein de la crypto sphère. D’ailleurs, l’affaire n’est pas sans rappeler de mauvais souvenirs.
On se rappelle, entre autres, les connivences de Sam Bankman-Fried 🧐 avec le parti démocrate américain ainsi qu’avec Gary Gensler. Des relations qui semblent lui éviter la peine maximale. Mais encore, contrairement à Binance, il a eu les faveurs de la SEC qui ne l’a jamais attaqué en justice !
Pire encore, le régulateur américain avait bel et bien 🔍 lancé une enquête le concernant. Cependant, celle-ci n’a, mystérieusement, jamais abouti.
Quoi qu’il en soit, les étranges amitiés qui lient les millionnaires de la crypto et les politiciens ne laissent rien présager de bon. Ce, à la fois pour le commun des investisseurs comme pour la réputation de l’industrie. Il reste donc à voir si les futures régulations prendront le phénomène en considération.
La morale de l’histoire : quand on choisit bien ses amis, comme Do Kwon, on peut tout se permettre.
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