La récente sortie de Vitalik Buterin en soutien aux projets crypto visés par la SEC démontre qu’il est nécessaire de reconnaître la valeur de ses concurrents, même lorsque vous êtes en compétition.
Vitalik Buterin, un compétiteur très fair play
Le co-fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a apporté son soutien à Solana et à d’autres projets de cryptomonnaies qui ont été visés par la Securities Exchange Commission (SEC) lors de son 🧑⚖️ procès contre les plateformes d’échange. Son intervention fait suite à une question posée par un utilisateur de Twitter, Matt Huang : « Que pensez-vous de l’approche politique des États-Unis à l’égard des crypto-monnaies ? »
La réponse de l’informaticien a été d’un fair-play incroyable. Il a déclaré : “Le seul commentaire que je ferai est que je suis désolé de voir que Solana et d’autres projets sont touchés de cette manière. Ils ne le méritent pas, et même si Ethereum finit par ‘gagner’ en expulsant toutes les autres blockchains des bourses, ce n’est pas une manière honorable de gagner, et à long terme, ce n’est probablement même pas une victoire.”
Il a ensuite précisé que la véritable compétition ne se jouait pas avec les autres blockchains, mais plutôt avec les acteurs centralisés qui s’imposent à eux en ce moment même.
Buterin a conclu son message en exprimant le souhait que tous les projets sérieux obtiennent un résultat équitable dans cette situation.
Il est important de noter qu’au cours de son procès contre Coinbase et Binance, le régulateur américain a classé 📓 68 cryptomonnaies comme étant des titres financiers (securities). Parmi elles, on retrouve de nombreux tokens parmi les 20 les plus capitalisés du marché, tels que BNB (BNB), Cardano (ADA), Solana (SOL) et Polygon (MATIC).
Solana ne compte pas se laisser faire
La fondation Solana a rejeté la classification de la SEC. Néanmoins, l’organisation s’est dite prête à coopérer avec les régulateurs afin de fournir davantage de clarté pour l’industrie émergente. Dans une note publiée sur Twitter, la fondation a précisé :
“Nous saluons l’engagement continu des décideurs politiques en tant que partenaires constructifs dans la réglementation afin d’obtenir une clarification juridique sur ces questions pour les milliers d’entrepreneurs à travers les États-Unis qui construisent dans l’espace des actifs numériques.”
Les responsables de Polygon (Matic) ont également réagi au procès de l’autorité de régulation boursière américaine. L’équipe derrière le réseau Layer 2 affirme que le projet n’était pas spécifiquement destiné à cibler le marché américain. Ils ajoutent que la majeure partie des activités sur la chaîne se déroule en dehors des États-Unis.
“Nous sommes fiers de l’histoire du réseau Polygon – développé en dehors des États-Unis, déployé en dehors des États-Unis, et toujours axé sur la communauté mondiale qui soutient le réseau”, peut-on lire dans une note.
Morale de l’histoire : Que la compétition saine règne ! C’est tout ce que demande Vitalik Buterin.
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