Bitcoin a été l’actif le plus performant au cours des six premiers mois de l’année. En effet, l’actif numérique numéro un du secteur a augmenté de plus de 80 %. D’ailleurs, il a pu clôturer au-dessus de 30 000 dollars le 30 juin.
Au cours du premier semestre de l’année 2023, le marché des cryptomonnaies a subi les retombées de l’effondrement de la plateforme FTX et de plusieurs entreprises crypto en 2022. Durant cette période, le secteur a également connu un regain de demande institutionnelle pour le BTC, en plus de l’émergence d’Ordinals sur le réseau de la blockchain.
Au cours de ces événements, le cours Bitcoin a presque doublé. En effet, puisqu’il est passé d’environ 16 000 dollars à plus de 31 000 dollars. Ainsi, en rentabilité, il devance d’autres actifs importants tels que l’or, le S&P 500 ou encore l’indice Nikkei 225.
La pile de demandes d’ETF Bitcoin
Le 15 juin, BlackRock, la plus grande société de gestion d’actifs au monde, détenant environ 10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, a déposé une demande de création d’un ETF au comptant (spot) sur Bitcoin. Cette initiative a incité d’autres institutions, notamment Fidelity, entre autres, à déposer une demande similaire pour un ETF spot.
La Securities and Exchange Commission (SEC) américaine aurait cependant déclaré que ces demandes d’ETF étaient inadéquates. En réponse, les entreprises ont alors immédiatement répondu aux préoccupations de l’autorité de régulation. Ainsi, les spéculations au sein de la communauté vont bon train quant à la possibilité d’une l’approbation du premier ETF spot dans le pays.
L’émergence des Ordinals de Bitcoin
Les inscriptions des Ordinals sont apparues sur les réseaux Bitcoin au cours du premier semestre de l’année. Ces inscriptions sont similaires aux NFT car elles permettent d’inscrire du texte, du son et des images dans la plus petite dénomination d’un BTC, le satoshi.
Au plus fort de son engouement, les Ordinals ont fait grimper la moyenne des transactions quotidiennes de Bitcoin à un niveau record. Cela a entraîné une forte hausse des frais de réseau. Alors que certains maximalistes du BTC ont décrié son effet sur la blockchain, un rapport de Grayscale a noté que les Ordinals pourraient favoriser l’adoption de l’actif crypto en attirant davantage l’attention sur les actifs numériques phares.
Les données de Dune Analytics montrent que le nombre total d’inscriptions d’Ordinals sur Bitcoin à ce jour s’élève à 14,5 millions, ayant généré pour plus de 55 millions de dollars de frais.
Des soucis de réglementation
En contrepartie de ces progrès, les autorités de régulation des États-Unis ont accru leur pression sur le secteur crypto.
Les autorités de régulation financière du pays, à savoir la SEC et la CFTC, ont porté plainte contre les principales bourses crypto du secteur, notamment Binance et Coinbase. Dans sa plainte, la SEC affirme que ces entreprises ont violé la législation fédérale sur les valeurs mobilières dans le cadre de leurs activités sur le territoire.
Par ailleur, certaines entreprises crypto telles que Beaxy ou encore Paxful ont quitté le pays, invoquant un environnement réglementaire défavorable.
De leur côté, d’autres juridictions comme Hong Kong, Singapour, le Royaume-Uni et le Nigéria ont introduit des politiques pro-blockchain dans le but d’attirer davantage de crypto-entrepreneurs dans leurs régions.
Morale de l’histoire : Quand il s’agit de crypto, les Etats-Unis crachent dans la soupe.
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