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Elon Musk menace de porter plainte contre Mark Zuckerberg

2 mins
Par Rahul N.
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EN BREF

  • Le patron de Twitter a menacé de poursuivre Meta en justice pour violation des lois relatives aux secrets commerciaux.
  • Threads, la nouvelle application de Meta est liée à Instagram, ce qui fait que les utilisateurs perdent les deux comptes si l'un est supprimé.
  • L’entreprise de Mark Zuckerberg est également en pleine bataille juridique avec les législateurs européens.
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Alors que le bras de fer entre Twitter et Meta se poursuit, Elon Musk a décidé de prendre les choses en main.

Le propriétaire de l’oiseau bleu menace de poursuivre en justice Meta, l’entreprise mère de Facebook et d’Instagram. Et pour cause ; sa nouvelle application Threads qui fait déjà de l’ombre à Twitter. 

Dans un avertissement adressé ce jeudi 6 juillet à Meta, Twitter a accusé son concurrent d’avoir enfreint les lois relatives aux secrets commerciaux et l’a menacé de le traîner devant les tribunaux.

Meta vs Twitter : le choc des titans

Alex Spiro, l’avocat qui a rédigé l’avertissement, n’a pas tourné autour du pot. Dans sa lettre, il accuse explicitement Threads de “détournement systématique, délibéré et illégal” des secrets commerciaux et de la propriété intellectuelle de Twitter. Pire encore, il reproche à Meta d’avoir volé les données de l’entreprise.

De son côté, Elon Musk a écrit dans un tweet : “la concurrence est une bonne chose, la tricherie ne l’est pas”.

Alex Spiro souligne également dans sa lettre que “Meta a recruté des dizaines d’anciens employés de Twitter. Ces derniers avaient et ont toujours accès à des secrets commerciaux et à des informations hautement confidentielles”.

Pour sa part, Andy Stone, directeur communication chez Meta, a expliqué sur Threads que “l’équipe de développement de l’application ne compte aucun ancien employé de Twitter”.

Mark Zuckerberg se croit-il tout permis ?

Threads, la nouvelle application de Meta est liée à Instagram, ce qui fait que les utilisateurs perdent les deux comptes si l’un est supprimé.

En effet, la nouvelle application de Mark Zuckerberg mentionne noir sur blanc que les utilisateurs doivent supprimer leurs comptes Instagram pour pouvoir supprimer leurs profils et leurs données Threads. Cela explique également pourquoi Threads n’est actuellement pas disponible en Europe, car les réglementations de l’Union européenne interdisent ce type de mesure. Pourtant, le cours de l’action Meta 🚀 a considérablement augmenté suite au lancement de Threads.

Alors que Mark Zuckerberg et Elon Musk multiplient les contre-attaques, 🧔‍♂️ Jack Dorsey prépare discrètement le lancement de Bluesky. Dans un billet de blog publié le 5 juillet, l’entreprise a annoncé une levée de fonds de 8 millions de dollars et l’arrivée de son premier service payant.

Intitulé “Notre plan pour un réseau social ouvert et durable”, l’article explique la mission et les objectifs à long terme de la nouvelle pépite de Jack Dorsey. Son dernier cycle de financement de 8 millions de dollars a été mené par NEO, avec d’autres investisseurs, dont Joe Beda, le cofondateur de Kubernetes.

Le montant collecté devrait servir à l’expansion de l’équipe du projet, aux charges d’exploitation et d’infrastructure et au développement de l’écosystème AT Protocol et de l’application Bluesky.

En ce qui concerne la monétisation, Bluesky dit vouloir abandonner le modèle publicitaire classique. L’entreprise compte en effet financer ses activités avec un service de noms de domaines payants. Par ailleurs, elle s’est déjà associée à Namecheap pour faciliter l’achat et la gestion des noms de domaines.

Morale de l’histoire : Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence. Mais quand cette concurrence est déloyale, mieux vaut la détruire.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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