Quelques heures après le rugpull de Bald, une folle rumeur se répand : Sam Bankman-Fried serait responsable. Qu’en est-il vraiment ?
Des indices troublants relient Sam Bankman-Fried à Bald
Nous vous en parlions hier : 😖 le projet crypto Bald a été le théâtre d’un rugpull qui a eu un fort retentissement dans la crypto sphère. Mais plus l’enquête se prolonge, plus Sam Bankman-Fried est montré du doigt comme en étant l’auteur.
Etudions ensemble le phénomène. A première vue, plusieurs éléments relient effectivement l’ancien PDG de FTX au voleur de Bald qui serait, semblerait-il, son propre développeur.
Dans un premier temps, les données on-chain ont démontré que le wallet crypto de l’auteur du rugpull se démarquait par ses nombreuses transactions vers FTX et Alameda. Certains fonds datant de l’été dernier auraient même été déposés sur la plateforme alors que les retraits étaient déjà gelés depuis longtemps et que seule la direction pouvait y retirer de l’argent.
Plus troublant encore, le wallet crypto utilisé par l’auteur des faits aurait d’ores et déjà été repéré comme étant l’attaquant de l’USTerra. Or, Sam Bankman-Fried est fréquemment considéré comme 😱 le responsable de l’effondrement du projet.
Il aurait également été repéré sur SushiSwap ou Serum, un projet Solana dont FTX détenait la majorité des fonds.
Plus troublant encore, certains internautes ont remarqué des structures de phrases similaires entre SBF et le dit développeur de Bald.
Certains éléments corroborent la théorie
Le tristement célèbre SBF aurait-il donc utilisé un VPN pour tenter de renflouer sa caisse ? Si l’on en croit les premiers indices, tout semble le faire croire !
Toutefois, certains enquêteurs plus pragmatiques estiment que Sam Bankman-Fried n’y serait pour rien. Selon Wu Blockchain, au vu des transactions effectuées par le portefeuille crypto du voleur, il s’agirait plutôt d’un trader employé par Alameda.
De même, l’ancien PDG de FTX ne disposerait d’aucune connexion internet depuis bien longtemps et ne pourrait pas accéder à X.
Une question subsiste toutefois : qui bénéficiera de l’argent ? Le trader en question ou SBF ? Ce dernier n’aurait pas l’occasion de faire un rugpull lui-même… mais pourrait tout de même tirer les fils !
La morale de l’histoire : les exactions de SBF et FTX n’ont encore aucune limite dans l’industrie.
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