Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de FTX, n’aura que quelques heures pour rencontrer ses avocats en dehors de sa cellule.
Le juge autorise également les avocats à apporter “un ordinateur portable connecté à Internet et un appareil WiFi” lors de leurs rencontres avec Sam Bankman-Fried.
L’étau se resserre sur Sam Bankman-Fried
Selon un dossier judiciaire publié ce lundi 21 août, le juge Lewis Kaplan a autorisé Sam Bankman-Fried à rencontrer ses avocats à l’extérieur de sa cellule de prison.
Le patron déchu de FTX ne pourra toutefois rencontrer ses avocats qu’entre 8h30 à 15h00, soit six heures et demie.
Le juge autorise également les avocats à apporter “un ordinateur portable connecté à Internet et un appareil WiFi” lors de leurs rencontres avec SBF.
Pour rappel, Sam Bankman-Fried ️👮 a été incarcéré le 11 août. Cependant, il était assigné à résidence dans la maison de ses parents depuis décembre 2022. Tout au long de cette période, il était soumis à des restrictions très strictes. Par exemple, il ne pouvait utiliser son ordinateur portable que pour accéder à des sites web pré-approuvés par les procureurs américains.
Pour rappel, l’ancien PDG de FTX avait demandé à être libéré cinq fois par semaine pour préparer sa défense. Mais sans surprise, sa demande a été rejetée.
Alors que le procès de SBF est prévu pour le mois d’octobre, les procureurs américains ont déjà donné leurs instructions sur la manière dont le jury devrait aborder l’affaire.
Ainsi, les sept chefs d’accusations portés contre Sam Bankman-Fried seront révisés de manière individuelle. Ce, afin que le jury puisse évaluer tous les faits reprochés à l’ancien entrepreneur sans impacter le jugement final.
SBF croule sous les accusations
Il y a quelques jours, le ministère américain de la Justice (DOJ) a appelé le tribunal à révoquer les conditions de libération sous caution de SBF. Et pour cause; l’ancien PDG de FTX est accusé d’avoir intimidé son ancienne petite amie, Caroline Ellison. Ce, en divulguant des extraits de son journal intime au New York Times.
Dans un dossier publié le 28 juillet, le DOJ a affirmé que SBF avait divulgué ces informations dans le but d’intimider Caroline Ellison, l’ancienne PDG d’🏢 Alameda Research. Après avoir plaidé coupable à tous les chefs d’accusation, Mme. Ellison fait désormais partie des principaux témoins de l’affaire.
“La divulgation des documents privés de Caroline Ellison nous démontre une fois de plus que l’accusé tente de l’intimider et d’influencer son témoignage lors du prochain procès”.
Morale de l’histoire : qui sème le vent récolte la tempête.
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